FRFAM.COM >> Famille >> Garage &Atelier >> Automobile

Un support de canne à pêche

Les amateurs de pêche au posé apprécieront cet ingénieux support pour deux cannes. Jean-Pol COLAS a utilisé un trépied photo s’adaptant à tous les terrains grâce à ses tubes qui coulissent séparément.

Un support de canne à pêche

Niveau : débutant
Réalisation : un week-end
Coût : env. 46€
Equipement mini : perceuse sur colonne, pince à riveter, tarauds, scie à métaux et lime douce. Voir plan de cette réalisation (en pdf) : un support de canne à pêche : le plan

La structure

Cet ensemble, appelé aussi ROD-POD, est prévu pour supporter deux cannes. Essentiel­lement réalisé en profilés d’aluminium, c’est un accessoire léger, facilement démontable et transportable, qui pourra être adapté sans grande difficulté aux besoins particuliers.

■ L’ensemble se compose d’une traverse principale, fixée à la rotule du trépied. Aux extrémités de la traverse coulissent deux potences réglables en longueur, en fonction des cannes à soutenir. Au sommet de leur bras vertical sont engagés des “T” supports, coiffés de pièces d’appui différentes selon qu’ils se situent à l’avant ou à l’arrière.
 

Un support de canne à pêche

■ Pour faciliter le transport, la traverse d’un mètre de longueur, en tube alu de 20 x 20 mm, est constituée de deux segments repliables de 600 et 400 mm. Le plus long se monte à l’arrière, pour déplacer le centre de gravité et compenser le poids des cannes. Les deux parties sont réunies par une charnière sur le dessus et maintenues par un loquet au dessous. Ces deux pièces sont rivetées après perçage précis au diamètre des rivets utilisés.

■ À 50 mm de chaque extrémité de la traverse, un trou de ø 5 mm est percé de part en part pour le passage des goupilles qui solidariseront les potences. La branche arrière comporte trois perçages supplémentaires de ø 8 mm. Deux sont destinés au passage de vis ø M8 x 40 pour sa fixation sur le trépied. Le troisième permet le passage de la vis de blocage qui se serre dans une équerre solidaire de la tête de réglage. Cette équerre est débitée dans du fer plat de 3 x 20 x 80 mm. Elle est percée de deux trous, dont l’un est taraudé au ø M8, et maintenue sur la rotule par la vis de serrage du support rabattable.

Potences, coulisseau et chape

■ Deux potences, de dimensions différentes selon qu’elles se montent à l’avant ou l’arrière, sont réalisées chacune à partir de deux tubes alu, de section 20 x 20 et 11 x 11 mm, soudés à angle droit. Cette soudure particulière a été réalisée par un artisan. Les tubes de 20 x 20, coulissant dans la traverse, sont contrepercés de plusieurs trous, qui permettront l’insertion des goupilles d’immobilisation.

■ À leur tour, les potences reçoivent un coulisseau vertical en tube carré de 8 mm, à l’extrémité duquel est vissée une chape. Sur celle-ci est articulé un support horizontal en tube de 15 x 15mm, coiffé de fourches d’appui pour cannes ou de lyres élastiques de plomberie.

Assemblage et finitions

Toutes les coupes sont ébavurées à la lime douce. L’aluminium étant inoxydable, aucune protection n’est à prévoir. Il suffit d’enfoncer des embouts plastiques aux extrémités libres des tubes.

■ La tige verticale d’un trépied photo comporte souvent, à son extrémité basse, une vis pour la fixation d’accessoires. Un crochet y sera fixé par un écrou, qui permettra de lester le système au moyen d’un sac de pierres ou d’un seau d’eau.

Ce support est parfaitement stable, quel que soit le terrain, grâce au trépied. Le tout est lesté par un poids suspendu entre les pieds. Les cannes sont fermement maintenues à chaque extrémité.


[]