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Twitter modifie sa politique sur le contenu piraté

Twitter a fait l'objet de critiques majeures après avoir interdit l'accès à un article controversé publié par le New York Post. La plate-forme a justifié son interdiction en citant sa politique relative aux matériaux piratés, mais cela n'a fait que compliquer davantage les choses.

Twitter modifie sa politique relative aux matériaux piratés

Après qu'un article du New York Post sur le fils de Joe Biden, Hunter, soit devenu viral, Twitter a restreint l'accès à l'histoire.

L'article très controversé prétend avoir obtenu des courriels de l'ordinateur portable privé de Hunter. De nombreux vérificateurs des faits ont exprimé des inquiétudes concernant les preuves potentiellement fausses présentées dans l'article.

Étant donné que l'article contiendrait des e-mails volés sur l'ordinateur de Hunter, Twitter a décidé de prendre des mesures contre l'article du New York Post pour avoir enfreint sa politique sur les matériaux piratés.

La décision de Twitter de bloquer l'URL de l'article a laissé les utilisateurs inquiets de la manière dont la plate-forme réagirait aux fuites à l'avenir. Ses actions impliquaient que Twitter continuerait d'interdire les contenus piratés présentés par des lanceurs d'alerte et des journalistes d'investigation.

Pour répondre à ces inquiétudes, Twitter a décidé de changer la façon dont il applique ses règles sur les matériaux piratés. Vijaya Gadde, responsable de la confiance et de la sécurité de Twitter, a envoyé une série de tweets décrivant les nouveaux changements.

Gadde a noté que le blocage de matériel piraté pourrait entraîner "de nombreuses conséquences involontaires pour les journalistes, les lanceurs d'alerte et d'autres personnes d'une manière contraire à l'objectif de Twitter de servir la conversation publique".

Twitter a initialement créé la politique sur les matériaux piratés en 2018 pour "dissuader et atténuer les dommages associés aux piratages et à l'exposition non autorisée d'informations privées". C'est une politique valide, mais Twitter devra l'appliquer un peu différemment à partir de maintenant.

Gadde a poursuivi le fil de discussion et a expliqué les changements apportés à la réponse de Twitter au contenu piraté. Elle a déclaré que la plate-forme ne supprimerait que le contenu piraté partagé par un véritable pirate. Twitter ne bloquera plus non plus les URL. À la place, il ajoutera une étiquette descriptive à ce Tweet.

Le PDG de Twitter, Jack Dorsey, a également envoyé un Tweet sur la situation. Il a déclaré que "le blocage direct des URL était une erreur, et nous avons mis à jour notre politique et notre application" pour résoudre le problème.

Malgré ces changements, Twitter interdit toujours l'accès à l'article du New York Post. Brandon Borrman, vice-président des communications mondiales de Twitter, a envoyé un Tweet indiquant que "le contenu de l'article enfreint toujours nos règles sur le partage d'informations personnelles et privées".

La politique d'informations privées de Twitter interdit aux utilisateurs de "partager les informations privées de quelqu'un en ligne sans sa permission", ce qui est une autre règle que l'article du New York Post enfreint.

Réponse sérieuse de Twitter à la controverse

Twitter a pris des mesures particulièrement rapides pour démolir l'article contesté du New York Post. Cependant, les actions de Twitter semblaient avoir échoué.

En essayant de bloquer une URL, Twitter n'a fait qu'attirer davantage l'attention sur l'article et sur ses propres actions. À l'avenir, Twitter devrait faire davantage confiance à ses utilisateurs pour déterminer ce à quoi ils doivent ou ne doivent pas accéder sur le Web.


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