La condensation dans une maison peut facilement être combattue par une meilleure ventilation de habitation en extrayant l’air de celle-ci par dépression (ventilation mécanique contrôlée) ou en mettant la maison en surpression et en l’expulsant (ventilation mécanique forcée). Si la centrale filtre en même temps l’air et le réchauffe quand c’est nécessaire, on peut parler de “centrale de traitement de l’air (CTA)”. La centrale puise l’air à l’extérieur, par une bouche en toiture ou en traversée de mur, et elle le redistribue dans la maison par une ou plusieurs bouches en plafond des pièces. L’air en surpression est expulsé par des ouïes de ventilation en partie haute des fenêtres ou des coffres de volets roulants non isolés. La pose de ce type de matériel est du ressort du professionnel (ici Murprotec).
1. L’appareil est livré avec ses pieds, les bouches de ventilation et son boîtier de commande amovible. Il est livré avec des valeurs par défaut. Elle est réglée sur place par le technicien en fonction des volumes à traiter et de l’implantation de la centrale. Cette adaptation à chaque cas particulier suppose un diagnostic et une étude d’implantation et de répartition réalisée par un technicien de la marque.
2. La centrale peut être soit accrochée à un mur (l’aspiration se faisant alors par une gaine traversant le mur sur lequel elle est fixée) soit, plus classiquement sur le sol des combles grâce à des pieds vissés au dos de la centrale par des vis autoforeuses, soit encore accrochée sur une équerre ou un caisson arrière..
3. Le boîtier de commande reste sur la centrale dans le cas d’une fixation murale le laissant visible et à portée de main. Il est déposé lors d’une pose en comble pour être déporté dans la maison où il sera disposé un peu comme un thermostat (bien que n’ayant pas cette fonction). Il se déclipse et se déconnecte de son connecteur RJ11.
4. La centrale est installée dans les combles sur une partie stable (ici un plancher sommaire dans des combles perdus). Les pieds y seront vissés en fin d’installation.
1. On découpe ici à la scie à guichet les éventuelles lames du plancher léger des combles perdus pour le passage des gaines d’insufflation.
2. Un trou de repérage est percé dans le plafond (ici en bacula, fait de lattes enduites de plâtre, en plaque de plâtre dans les maisons contemporaines).
3. L’emplacement de la bouche d’insufflation est tracé en se guidant sur son embase. On distingue ici le perçage de repérage réalisé depuis les combles.
4. Le passage pour la bouche d’insufflation est découpé à la scie à guichet. Portez un masque et des lunettes de protection.
5. L’embase de la bouche est emboîtée dans le perçage du plafond. Le montage des bouches elles-mêmes doit attendre la mise en place des gaines de distribution dans les combles.
1. Le puisage et la répartition de l’air se font par des gaines souples alu/polyester. Selon les régions, il peut être préconisé une gaine non-isolée ou isolée comme ici. Dans certains régions et configuration des combles, une gaine isolée évite les risques de condensation, dans un comble perdu non isolé en toiture par exemple. Ce type de gaine se coupe à la longueur voulue avec un cutter. dans certains cas, si la température de la pièce est satisfaisante, il peut être plus intéressant de ne pas utiliser de gaine isolée pour bénéficier de cette température.
2. L’installation comprenant deux bouches d’insufflation, deux gaines sont reliées à un conduit de répartition en T. Elles y sont fixées par un collier à lanière.
3. Le conduit en T est raccordé à la centrale, à laquelle il est assujetti par une vis autoforeuse. Le conduit est soutenu pendant le perçage et le vissage.
1. La gaine est présentée sur l’embase de la bouche d’insufflation après avoir dégarni la gaine isolante aluminium sur quelques centimètres.
2. La gaine est emboîtée sur la partie cylindrique de l’embase de la bouche, qui est vissée au plafond (ici avec des vis pour plaque de plâtre).
3. La bouche elle-même est emboîtée sur son embase. L’ouverture de celle-ci est réglable par une tige filetée centrale et deux écrous. Une ouverture de 1 cm est généralement préconisée.
1. La gaine d’aspiration est raccordée à l’arrière de la centrale. Elle est de même diamètre (160 mm) que les gaines d’insufflation.
2. L’installation de la bouche d’aspiration se fait de l’extérieur de la toiture. Seul un couvreur est habilité à réaliser ce type d’installation.
3. L’aspiration en toiture se fait par une bouche (chapeau de toiture) spécifique. Elle comprend un conduit de raccordement, un capot pare-pluie et un “abergement” (bavette) en plomb destiné à assurer l’étanchéité de l’ensemble.
4. Il faut découvrir la toiture sur une surface légèrement plus grande que la surface de la feuille de plomb de l’abergement du chapeau de toiture.
5. Après contrôle de positionnement, il faut scier les liteaux pour permettre le passage du conduit du chapeau de toiture. L’éventuel écran de sous-toiture est entaillé au cutter.
6. Le chapeau de toiture formant la bouche d’aspiration est mis en place. L’abergement en plomb doit prendre appui sur deux tasseaux de chaque côté. Il sera cloué en partie haute.
7. Les tuiles sont remises en place, la partie basse de l’abergement en plomb restant apparente et venant en superposition des tuiles inférieures.
8. La gaine d’aspiration est emboîtée sur le conduit de raccordement du chapeau de toiture constituant la bouche d’aspiration. Comme pour celles d’insufflation, la gaine est dégagée de son fourreau isolant et engagée bien à fond sur le conduit.
9. La gaine, dont le fourreau isolant a été remonté sur le conduit, est fixée par un collier à lanière (ici serré avec une pince spéciale).
1. Si les fenêtres ne sont pas déjà dotées d’entrées d’air, il faut en installer. Dans des fenêtres en bois, il faut commencer par percer la traverse haute de 3 trous de 10 mm de diamètre.
2. L’entrée d’air est en deux parties qui se fixent par vissage : l’une à l’intérieur, l’autre à l’extérieur. Le débit est réglable selon la nature et le volume des pièces.
3. Pour une bonne circulation de l’air, un jour suffisant (5 à 10 mm) doit être ménagé en bas des portes de circulation entre les pièces. Il faut donc pour cela les “détalonner”, ce qui suppose, pour commencer, de les dégonder.
4. Le détalonnage se fait à la scie circulaire. Réglez le guide de sciage en fonction de la coupe à réaliser.
5. Découpez le bas de porte en plaquant le guide latéral sur le chant inférieur de la porte. La profondeur de coupe doit naturellement être réglée en fonction de l’épaisseur de la porte. Posez-la entre deux tréteaux (travaillez à l’extérieur dans la mesure du possible).
1. Un coupe-circuit 10 A, dédié au circuit d’alimentation de la centrale est installé au tableau électrique (l’alimentation générale ayant été coupée). Le raccordement électrique doit se faire par une installation aux normes (NF C-15 100) comportant en particulier un raccordement à la terre (ce qui n'est pas toujours le cas dans les bâtisses anciennes)
2. La phase et le neutre du circuit d’alimentation sont raccordés au disjoncteur qui assure une protection bipolaire.
3. Le conducteur de protection du circuit (terre) est raccordé au bornier de terre du tableau électrique. Les vis de raccordement sont bloquées pour éviter tout mauvais contact.
4. Le raccordement d’alimentation et de terre à la centrale se fait par un connecteur préalablement relié au circuit.
5. Un câble à connecteur RJ11 part de la centrale pour alimenter le boîtier de commande. Il s’agit d’un circuit très basse tension, sans conducteur de terre.
6. Le câble de liaison entre la centrale et le boîtier de commande, passé ici en cloison, est raccordé au dos du boîtier par une fiche RJ11. La platine a préalablement été fixée au mur par chevillage et vissage.
7. Le boîtier de commande est clipsé sur sa platine. Il doit être situé dans un endroit où l’on passe souvent pour contrôler périodiquement le fonctionnement de l’installation.
8. L’alimentation générale étant rétablie, on peut maintenant tester le bon fonctionnement de l’installation.
9. Le boîtier de commande comprend un écran à cristaux liquides rétro-éclairé. Il permet de contrôler le bon fonctionnement de l’installation. Le technicien procède aux réglages de la machine suivant les volumes à traiter, le lieu de l'implantation, la langue, etc. Il explique le fonctionnement de l'appareil et remet le mode d'emploi.
