Dans un immeuble ancien, le diagnostic amiante préalable à la vente a révélé la présence de plaques en fibrociment amiante sous la toiture, laquelle est, par ailleurs, en bon état. Au niveau de l'appartement du dernier étage, y a-t-il un risque de transmission de poussières d'amiante par les VMC simple flux installées dans la salle de bains et les toilettes et dont les bouches sont situées dans les combles ?
Dans l'absolu, comme dans beaucoup d'autres domaines, l'absence totale de risque ne peut être garantie. Néanmoins, jamais les autorités sanitaires n'ont considéré ce risque comme suffisant pour justifier l'éradication ou l'encapsulage des toitures en fibrociment. Il faut savoir que leur teneur en amiante est faible et qu'elle ne pose un problème qu'en cas de sciage, perçage, râpage ou dégradation tels que des fibres d'amiante pourraient être libérées et inhalées. Quand ces plaques sont en bon état de conservation, il y a très peu de risques de voir les fibres d'amiante, noyées dans le ciment à hauteur de 10%, se disperser dans l'atmosphère. Il faudrait être prudent si elles étaient dégradées, cassées, fissurées, des fibres pouvant alors s'échapper de façon ponctuelle. De surcroît, concrètement, il y a assez peu de risques que la VMC les véhicule.