Changer un décor qui a vieilli ou intervenir sur des parties abîmées peut être l’occasion d’un exercice de peinture aussi facile qu’amusant. Effet garanti en une journée sur ces tiroirs de cuisine.
L’effet décoratif peut être renforcé par des motifs au pochoir, y compris sur le reste du mobilier qui y gagnera un « air de famille ». Penser également aux « stickers », ces adhésifs de décoration, disponibles dans les grandes surfaces de bricolage.
Si les surfaces à peindre présentent des traces de chocs anciens, préparer les surfaces en appliquant un mastic de carrossier avec la lame d’un couteau à enduire neuf. Selon le soin apporté à la mise en œuvre, le ponçage de finition n’est pas nécessaire.
Après des années de bons et loyaux services, les tiroirs de ce mobilier de cuisine commencent sérieusement à se dégrader : la finition laquée appliquée sur les façades en médium (MDF) se décolle du support et s’enlève par plaques entières. Le remplacement des façades n’étant pas possible (le modèle ne figure plus au catalogue) et de toute façon jugé trop onéreux (80 Euros), une solution de rechange s’impose.
● Envisagée dans un premier temps, l’option d’une mise en peinture des seuls tiroirs abîmés est vite abandonnée, il est presque impossible de retrouver du blanc original. Le parti retenu est celui de la couleur. Les cinq tiroirs vont recevoir une nouvelle livrée polychrome.
● Au-delà d’une note de fantaisie joyeuse, cette formule présente le grand avantage d’éviter la recherche laborieuse de la teinte d’origine. Surtout, elle permet de dynamiser le décor en donnant un coup de jeune à un mobilier très classique et un peu monotone.
Les éléments de façade les plus répandus (tiroirs et portes) sont faits de panneaux médium peints et revêtus d’un vernis-laque destiné à préserver la couleur. D’un prix abordable, pratique et facile d’entretien, cette finition laquée offre une bonne résistance et une grande souplesse d’agencement en termes de couleurs et de styles.
● La nouvelle peinture est précédée d’une préparation des supports. À la portée de tous, elle ne réclame aucun matériel particulier, hormis un tournevis pour le démontage de la quincaillerie et un cutter pour achever de décoller la vieille laque. Quant à la dépense, la modicité du budget à engager ne risque pas de mettre en péril l’économie familiale : un primaire d’accrochage pour stratifié (Julien, Mauler, SB Mercier…), quelques couleurs bien assorties, un pinceau (un seul suffit), du vernis (V33, Starwax, Syntilor…), et le tour est joué.
● Les peintures acryliques offrent l’avantage d’un séchage rapide : la deuxième couche peut être passée trois heures après la première. La transformation des tiroirs peut être envisagée dans une journée, application de deux couches de vernis de protection comprise.
● C’est lors de cette étape finale que se décide le choix de l’aspect fini : mat, satiné ou brillant, les différentes qualités de vernis vous laissent l’embarras du choix.