Station de peinture Magnum DX de Graco

Cette machine semi-professionnelle pulvérise au pistolet peintures, vernis et lasures. Dotée d’un ingénieux rouleau à pression, elle permet de peindre en continu, sans s’arrêter pour recharger.

Caractéristiques

Fabricant : Graco
Référence : Magnum DX
Moteur de pompe : 3/8 HP Universel
Pression maxi : 205 bar
Débit produit maxi : 0,90 litre/min.
Longueur de flexible maxi : 22,5 m
Longueur cordon électrique : 2 m
Poids : 6 kg pour la pompe sur pieds
Niveau sonore : 87 dB (A)
Accessoires : un pistolet, une buse et un support de buse, un rouleau à manche creux de 40 cm de large et de 62 cm de long (manche téléscopique en option), un flexible de 7,5 m et un manomètre de pression.
Prix généralement constaté : 699 euros

Mode d'emploi

Prise en main
Une étude attentive du matériel et de sa notice est indispensable pour comprendre le fonctionnement de cet appareil. En effet, avant de commencer à peindre, il faut déjà choisir la bonne buse, installer sous la pompe votre pot de peinture et y plonger le tuyau d’aspiration. Il faut aussi prévoir un deuxième seau de « vidange » et y placer un autre tuyau, indispensable à l’amorçage. Ces petites manipulations semblent contraignantes la première fois. Mais le temps perdu est vite rattrapé dès que l’on se met à peindre, compte tenu du rendement de l’appareil.

Utilisation
Une fois les flexibles raccordés à la machine et à l’accessoire choisi (pistolet ou rouleau), il faut chasser l’air contenu à l’in­térieur de la pompe et du flexible d’alimentation. L’amorçage ne prend que quelques secondes et l’on passe ensuite à l’application de la peinture.
 Si vous optez pour le pistolet, commencez par choisir la buse la plus adaptée. La notice comprend un tableau des différents types de produits et les références des buses appropriées. Pour notre premier test avec une sous-couche pour plaques de plâtre cartonnées, nous avons monté une buse « 413 ».
Contrairement au pistolet classique qui projette un mélange d’air et de produit (avec le « brouillard » habituel), ce système se contente de pulvériser  la peinture. On évite ainsi le fameux brouillard qui se dépose un peu partout dans la pièce. En revanche, on retrouve la même façon de peindre : tenir le pistolet bien perpendiculaire au support et garder une distance d’application constante (30 à 35 cm du support). La finition est sans reproche mais il faut prendre le coup de main si vous n’avez pas l’habitude du pistolet.
Côté rouleau, une fois le système amorcé, une simple pression sur la gâchette alimente les fibres du manchon. Plus besoin de descendre de l’escabeau pour recharger à tout instant.

Les plus

• Un moyen rapide pour repeindre toute la maison, façade comprise.
• Le rendement au pistolet est important et l’absence de brouillard permet de ne protéger que la lisière de la zone à peindre, pas toute la pièce !
• Le sys­tème accepte pratiquement tous les liquides : pein­tures, lasures, vernis, produits de traitement (ex. bois de charpente).

Les moins

• En dehors du prix qui reste un frein pour des travaux occasionnels, l’appareil impose quelques contraintes, avant et après le travail. Avant, vous devez amorcer la pompe, les tuyaux et l’appareil que vous branchez (rouleau ou pistolet). Après, comptez bien vingt minutes pour le rinçage complet du système et pour son rangement.

Notre avis

À ce niveau de prix, il faut avoir beaucoup de travaux en perspective pour amortir un tel achat… ou s’associer avec des amis pour partager l’investissement. Le système permet de gagner du temps et repeindre la façade devient vite une simple formalité.

Couverture uniforme

La pulvérisation « Airless » ne provoque pas de brouillard, mais il faut chevaucher les passes pour unifier le recouvrement. En première couche, une sorte de trait marque le jet sur les côtés.

Application continue

Une vanne facilite l’amorçage de la pompe. L’application au rouleau se fait en continu. Tant que vous pressez la gâchette, la peinture alimente le manchon de façon à peu près uniforme.

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