| Nom français | Ragondin |
| Nom Anglais | Coypu |
| Nom latin | Myocastor coypus |
| Classe | Mammalia |
| Ordre | Rodentia |
| Famille | Myocastoridae |
Le ragondin – Myocastor coypus – est un mammifère originaire d’Amérique du sud qui appartient à la famille des Myocastoridae. Ce gros rongeur, qui pèse en moyenne 7 kg, vit dans un environnement semi-aquatique. On le retrouve notamment dans les marécages, les étangs, les lacs, les rivières et dans les eaux saumâtres. Il se distingue des castors qui sont beaucoup plus gros et volumineux.
Le ragondin fouille la terre et excave le sol grâce à ses 4 grandes incisives oranges puissantes. Il creuse des terriers pouvant atteindre jusqu’à 7 mètres de profondeur. Il peut aussi construire des huttes élaborées de branchages et de feuillages pour s’abriter et y élever ses petits.
Le ragondin est qualifié d’espèce invasive nuisible car il peut engendrer des dégradations sur les berges. Les principaux risques sont des éboulements de terrain et des destructions de barrages avec des risques d’inondation de villages ou de cultures.
Outre les dégâts matériels, le ragondin est également un vecteur de parasites et de germes. Il peut transmettre des maladies aux hommes ou aux animaux domestiques.
Abat Extermination n’offre pas le service de capture des ragondins mais vous offre un service de vente et de location de cages à notre succursale de Lévis.
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Le ragondin peut entrainer des dégradations et une érosion progressive des berges. Cette destruction peut avoir des conséquences néfastes telles que :
Il n’est pas toujours nécessaire de lutter contre les ragondins car ils ont aussi une action bénéfique sur l’environnement. Tout d’abord le ragondin limite la prolifération nocive des rats musqués. Ensuite, il débroussaille et entretient ainsi les rives. En revanche, la population de ragondins doit être étroitement surveillée voire réduite en cas de surnombre.
Pour la petite histoire, au 19e siècle on écrivait « rat gondin ». Dans certains pays on l’appelle aussi loutre d’Amérique, coypou, myopotame qui signifiait « rat de rivière » ou encore lièvre des marais. Ce gros rongeur a été exploité pour sa fourrure.
Après les années 30, la fourrure de ragondin n’étant plus à la mode, ces rongeurs ont été relâchés dans la nature.
Parfois ils ont brisés les limites de leurs élevage et se sont multipliés sans contrôle.
Lutter contre la prolifération du ragondin ne se justifie que lorsque la population est trop élevée. Voici les actions proposées par votre expert en gestion parasitaire à Québec..
Les principales méthodes de destruction des ragondins sont le piégeage. Nous offrons le service de location et de vente de cages afin de les capturer vivants. Ce mode d’intervention évite que l’animal souffre ou se blesse. Les appâts empoisonnés ne sont plus autorisés au Québec car ils peuvent occasionner la destruction d’autres espèces animales non ciblées ou polluer l’eau et la terre.
Une autre méthode consiste à détruire les huttes ou de débroussailler l’habitats des ragondins afin qu’ils déménagent. On table sur le fait qu’ils se réinstallent dans un environnement différent, moins risqué pour l’équilibre de l’écosystème.
Connaitre le mode de vie des colonies de ragondin est un atout dans les techniques de capture.
L’espérance de de vie du ragondin est de quatre ans. La femelle peut donner naissance à une quinzaine de petits par an, en deux ou trois portées.
La période de gestation s’étale de mars à septembre. Les jeunes ragondins atteignent leur maturité sexuelle vers l’âge de six mois.
Malgré leur taille imposante, les ragondins sont des rongeurs très discrets dans la nature, on les aperçoit rarement. On sait qu’ils ont élu domicile au bord d’une berge en repérant leurs terriers creusés ou à leur hutte en branchages et feuillages.
Leur principale alimentation se compose de végétaux, de roseaux, de racines, de fruits et parfois de petits animaux aquatiques (moules, écrevisses…).
Enfin, son organisme n’est pas adapté pour résister au gel. Il est donc difficile pour cet animal de vivre si l’hiver est trop rude et notamment au Québec où le thermomètre descend aisément sous -30° l’hiver !
