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Le chauffage électrique

Plus qu’un effet de mode, des raisons pratiques et économiques expliquent le développement du chauffage électrique au cours du dernier tiers du XXe siècle. Ce succès a d’ailleurs incité les spécialistes des autres énergies à améliorer considérablement leurs techniques, souvent même en s’alliant avec l’électricité. Pour la rénovation ou la modernisation d’un logement, le chauffage électrique reste la solution la plus simple et souvent la plus économique.

Le chauffage électrique

Techniques économiques de chauffage electrique

Le chauffage électrique

Développées après la crise de l’énergie des années 1970, elles nécessitent un investissement plus élevé et l’intervention d’un spécialiste.

  • Les planchers rayonnants sont désormais au point, avec une nouvelle génération « basse température » (normalisée). Cette technique est intéressante pour les pièces de grande hauteur sous plafond et peut fournir le chauffage de fond, avec un convecteur ou un panneau rayonnant en appoint.
  • La pompe à chaleur constitue un investissement important et sa mise en place est l’affaire d’un spécialiste, mais elle offre l’énorme intérêt de fournir une quantité de chaleur beaucoup plus importante que celle d’un radiateur de même puissance.
  • La pompe à chaleur réversible (plus connue sous l’appellation : « climatisation réversible ») rafraîchit le logement en été, et peut fournir pendant l’hiver l’appoint de chaleur au chauffage central.

Principe de fonctionnement de la pompe à chaleur réversible

Le chauffage électrique

Combinaison de deux énergies de chauffage

Le chauffage électrique

L’électricité peut s’associer à n’importe quelle autre énergie de chauffage, pour constituer bien souvent un ensemble très efficace au plan de l’utilisation judicieuse de l’énergie.

  • L’appoint d’appareils électriques à un chauffage central classique constitue presque toujours la solution la plus économique lorsqu’on procède à l’agrandissement d’une habitation.
  • Le système le plus simple consiste à programmer le chauffage électrique pour qu’il épaule le chauffage central au-delà d’une certaine température, au moyen d’un thermostat programmable à sonde de température extérieure.
  • Un radiateur biénergie a une résistance électrique commandée par un thermostat qui la déclenche lorsque la chaudière de chauffage central ne parvient plus à assurer la température de consigne. C’est la technique employée pour les sèche-serviettes de salle de bains.

La biénergie consiste à combiner l’électricité avec une autre forme d’énergie, par un système de régulation qui mobilise à chaque instant l’énergie la plus économique. Cette technique est particulièrement intéressante avec une option tarifaire « Tempo », la performance énergétique ultime étant atteinte avec une chaudière électro-gaz, à corps de chauffe à condensation, alimentant un plancher chauffant.

Règles d’installation d’un chauffage électrique

Le chauffage électrique

L’implantation et l’alimentation des appareils de chauffage électrique doivent respecter certaines règles de manière à en tirer la meilleure efficacité sans jamais mettre la sécurité en péril.

  • Pour obtenir l’efficacité optimum, installez toujours les radiateurs le long des parois en contact avec l’extérieur (parois froides). Dans une pièce de grand volume (avec mezzanine, notamment), utilisez plutôt des appareils à rayonnement qui donnent un meilleur confort. L’installation de plusieurs appareils dans une pièce de grandes dimensions permet une meilleure exploitation de la puissance électrique.
  • Les thermostats d’ambiance doivent être placés loin des appareils dégageant de la chaleur (éclairage, partie arrière d’un réfrigérateur, etc.) et en dehors des zones très ensoleillées.

N’installez qu’un seul thermostat pour commander tous les radiateurs d’une pièce, et utilisez des thermostats portant le label « NF-électricité-Performance », catégorie B. Les thermostats électroniques assurent une régulation plus fine et stable dans le temps.

Règle de sécurité pour l’installation d’un chauffage infrarouge

Le chauffage électrique

Gestion de l’énergie electrique

Le chauffage électrique

L’exploitation du chauffage électrique passe par l’installation d’un programmateur pour réguler les appareils selon les pièces et la période de la journée. L’installation d’un délesteur permet une gestion du chauffage par rapport à l’ensemble de l’installation électrique, en arbitrant entre ses besoins et ceux des autres gros consommateurs.

  • Le circuit d’alimentation des appareils de chauffage doit être réservé exclusivement à cet usage et raccordé au tableau d’abonné par un disjoncteur avec ligne de mise à la masse.
  • Les radiateurs installés de façon permanente doivent toujours être alimentés au moyen d’un boîtier de raccordement dont le couvercle ne peut pas être démonté sans outillage, placé derrière l’appareil (jamais à côté).

Dans une salle de bains, n’installez qu’un appareil de classe II, situé à plus de 60 cm du bord de la baignoire ou de la douche et alimenté par un circuit avec protection différentielle à haute sensibilité 30 mA.
Pour un radiateur d’appoint, prévoyez une alimentation qui lui soit exclusivement réservée, et sur laquelle vous ne brancherez jamais des appareils d’éclairage ou des équipements électroménagers (réfrigérateur, lave-linge, etc.). Ce type d’installation n’est acceptable que pour un radiateur fonctionnant moins d’une dizaine de jours par an, et quelques heures à chaque fois.

  • L’alimentation électrique doit être assurée par une ligne à 3 conducteurs de 2,5 mm : phase (rouge), neutre (bleu) et masse (vert-jaune), protégée de préférence par un disjoncteur divisionnaire. Un détecteur de présence (radar ou infrarouge) permet de ne faire fonctionner un radiateur d’appoint que lorsque la pièce est occupée.

Techniques classiques de chauffage electrique

Le chauffage électrique

L’une des raisons du succès du chauffage électrique tient à la diversité des techniques proposées, qui permet toujours de trouver une solution performante en considérant chaque habitation – et même chaque pièce – comme un cas à traiter à part. Ces techniques se sont constamment perfectionnées, en particulier avec la mise au point de résistances plus performantes et dont la durée de vie s’est considérablement étendue, et le développement des planchers chauffants et des pompes à chaleur.

Trois techniques classiques utilisent des résistances placées dans des radiateurs, toujours équipés individuellement d’un thermostat.

  • Le convecteur est l’appareil le plus simple, mais il crée un brassage qui assèche l’air et remet en suspension les poussières, pollens, bactéries et acariens. De ce fait, mieux vaut le réserver au chauffage d’appoint, ce qui limite son usage à quelques heures par jour et éviter de l’installer dans une pièce aux murs revêtus de tissus muraux qui retiennent les poussières.
  • Le chauffage par rayonnement est efficace, mais chauffe uniquement les objets et les corps qu’il « arrose » d’infrarouges. Selon les techniques, ces rayonnements peuvent avoir des effets différents. Ainsi, les infrarouges basse fréquence donnent une grande sensation de confort, car ils échauffent les vêtements et la peau mais laissent sa fraîcheur à l’air. En revanche, les infrarouges haute fréquence donnent rapidement un appoint de chaleur très localisé. Le radiant céramique, appareil de petite taille, présente la particularité de chauffer très vite par rayonnement infrarouge un volume bien localisé. C’est le système le plus utilisé pour les petits appareils de salle de bains.
  • Le chauffage à accumulation utilise des appareils relativement puissants, ce qui le rend intéressant pour chauffer des pièces de grandes dimensions ; d’autant plus qu’il permet de bénéficier en heures de pointe d’une chaleur créée avec de l’électricité consommée au tarif « heures creuses », solution très économique pour nombre d’applications, comme la mise hors gel d’une petite résidence secondaire.

Les techniques les plus courantes

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