La normalisation en matière d’électricité ne s’impose vraiment que dans la construction neuve et on peut regretter que, comme dans d’autres pays, il ne soit pas fait obligation de rénover les installations vétustes constituant un risque pour les personnes comme pour les biens. La raison commande cependant de s’informer sur la réglementation en vigueur et, dans toute la mesure du possible, d’y satisfaire le mieux possible. Il faut savoir que ne pas le faire peut exposer à des risques graves, y compris au niveau de la responsabilité personnelle.
Depuis 1991, la norme NF C 15-100 régit, en France, la fabrication des appareils électriques, les techniques et principes d’installation. Elle s’impose naturellement aux installateurs professionnels, mais doit aussi être suivie d’aussi près que possible par l’amateur qui intervient sur une installation électrique.
LABEL NF : il indique que les matériels sont conformes aux normes les concernant et qu’ils sont adaptés au milieu dans lequel ils sont appelés à fonctionner.
Un organisme, PROMOTELEC, a pour fonction et objectif d’encourager l’application de la norme dans l’habitat ancien et d’optimiser les installations neuves en encourageant à un maximum de qualité et de sécurité.
Cet organisme garantit la conformité de l’installation.
• Les appareils conformes à cette norme sont frappés du sigle NF, label indiquant leur qualité de fabrication et leur fiabilité d’utilisation. Ce sigle ne doit pas être confondu avec un certain nombre de symboles indiquant la catégorie des appareils (classe I, classe II) et leur isolation, d’où découle leur possibilité d’être ou non installés dans un local humide (en fonction des restrictions propres à ce genre de pièce), voire dans des conditions d’exposition aux projections d’eau.
• Un schéma d’installation ou un tableau doivent obligatoirement être réalisés, indiquant la nature et la constitution des circuits (points d’utilisation desservis, nombre et section des conducteurs, nature des canalisations), les caractéristiques des dispositifs assurant les fonctions de protection, de sectionnement et de commande.
• Des disjoncteurs différentiels à haute sensibilité (30 mA) doivent protéger au minimum les circuits suivants :
– prises de courant ;
– salle d’eau ;
– bassins ou piscine éclairés électriquement.
• L’installation doit comprendre :
– des prises de courant à obturateurs intégrés 10/16 A ;
– un conducteur de terre (vert-jaune) dans tous les circuits, raccordé à la borne principale de terre de l’installation ;
– un disjoncteur de branchement différentiel ;
– des parafoudres dans les régions sensibles.