Rapides et actifs, les décapants chimiques sont efficaces jusque dans les moindres recoins. Une efficacité qui impose cependant le respect de quelques règles.
Longtemps, le décapage chimique a fait appel à la traditionnelle soude caustique et aux formules à base de chlorure de méthylène additionné de méthanol.
La soude caustique existe toujours à l’état pur ou sous la forme de décapants prêts à l’emploi. Sa durée d’action est très longue, ce qui lui permet d’attaquer plusieurs couches de peinture. En revanche, elle tend à noircir les bois tanniques (notamment le chêne) et nécessite l’utilisation ultérieure d’un éclaircissant.
En fin de traitement, le rinçage est indispensable pour éliminer les résidus et neutraliser l’effet du décapant.
Mettre des gants résistants aux produits chimiques.
Agiter fortement le flacon puis appliquer le décapant au pinceau en couche épaisse, en insistant sur les reliefs.
Le temps de réaction varie selon l’épaisseur des couches.
Attendre que la surface frise franchement pour tester, du bout de la spatule, l’action du produit.
La peinture dans toute son épaisseur doit se décoller en une seule passe de la spatule
Sur du métal, vous pouvez racler franchement la surface sans craindre de la rayer.
Repousser la pellicule de peinture ramollie et déposer les déchets dans du papier journal avec les mains gantées car ils sont aussi agressifs que le décapant du pot.
Utiliser un couteau universel dont les encoches épousent les contours des parties cylindriques et une brosse métallique pour les creux et zones peu accessibles.
Si la pièce comporte quelques restes de peinture, appliquer de nouveau du décapant sur les zones rebelles et durcies autant de fois que nécessaire.
Débarrasser au maximum le support des résidus de peinture.
Procéder à un bon rinçage, en frottant avec une brosse en Nylon trempée dans l’eau chaude.
Après un ultime rinçage, poncer les surfaces avec un abrasif à grain fin.
Une brosse métallique montée sur perceuse (ou meuleuse) est idéale sur les tiges courbées.
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