Résistant et facile à appliquer, ce type de peinture redonne des couleurs aux boiseries extérieures tout en assurant leur protection. Essence, état du support, finition… Tous les éléments pour faire le bon choix.
La composition des peintures actuelles facilite leur application sans traces ni coulures. Le support doit être d’abord soigneusement poncé au papier abrasif fin.
Bardage, volets, revêtement de sol, pergola, mobilier… peuvent être rénovés ou personnalisés en quelques coups de pinceau. Mais comment faire le bon choix parmi les dizaines de références destinées à la décoration et à la protection des boiseries extérieures ?
Le choix d’une peinture ne peut se faire sans avoir répondu à ces questions.
L’application d’une sous-couche est notamment indispensable pour les bois neufs dits gras, acides, résineux ou tanniques (bouche-pores, anti-remontée de tannins, etc.).
La protection contre les insectes xylophages varie selon les essences, la plupart des bois européens pouvant être attaqués*. En cas de doute et pour éviter tout problème, mieux vaut traiter le support contre les insectes et les champignons.
Enfin, la préparation des surfaces à peindre est une étape à ne pas négliger. Elles doivent être propres, sèches, non grasses, sans résine ni écaille. Les angles et les arêtes du bois doivent être poncées pour les arrondir légèrement. Selon l’état du bois et s’il est peint, il faut égréner puis dépoussiérer le support, voire le décaper, reboucher les fissures et interstices éventuels, puis poncer et dépoussiérer.
* Pour en savoir plus, l’Agence régionale de l’environnement de Haute-Normandie propose un dossier très complet sur le sujet.
Le bois étant un matériau hygroscopique (il absorbe et rejette de l’humidité), elles sont toutes microporeuses : elles laissent respirer le support en le protégeant contre les eaux de ruissellement.
Elles sont également durables : elles ne s’écaillent pas et ne s’altèrent pas sous l’effet de la lumière ou des intempéries pendant une durée de 3 à 10 ans selon l’exposition.
La sélection se fait donc sur des critères esthétiques (finition, couleur) ou écologiques (teneur en composés organiques volatils, écolabel, etc.).
Entrent également en compte, le type d’essence et l’état du support (neuf, à rénover…).
Selon l’essence et l’état du support, chaque fabricant préconise une préparation des surfaces spécifique. Pour un résultat impeccable, mieux vaut suivre à la lettre les préconisations des fiches techniques des produits, disponibles sur Internet.
Il est nécessaire de repeindre ses volets tous les cinq à sept ans. Avant cette opération, il est indispensable de bien préparer le support par un décapage chimique ou naturel.
Certaines peintures sont préconisées dans la rénovation d’ouvrages anciens, à l’image de cette porte avec ses poignées en laiton.
• La marque NF Environnement interdit la présence de certaines substances dangereuses (plomb, mercure, arsenic, etc.) et limite la teneur en formaldéhyde à 10 mg/kg. Elle garantit en outre le respect de la teneur maximale de composés organiques volatils (COV), définie dans la directive 2004/42/C (soit 130 g/l pour les peintures extérieures).
• L’écolabel européen prévoit des limites maximales de teneur en COV bien inférieures à la marque NF. Pour les peintures extérieures bois, le taux est de 90 g/l. Pour le reste, les critères sont sensiblement les mêmes, notamment l’interdiction d’utiliser des métaux lourds. Pour en savoir plus : www.ecolabels.fr
Afin de garantir l’adhérence et la durabilité de la peinture, il convient de ne jamais l’appliquer en dessous de 5 °C et au-dessus de 35 °C. Attention si vous peignez en plein été ou en plein hiver.
Elle s’applique sur tous les bois neufs ou anciens, en deux voire trois couches, mais est en général recouvrable dans un délai relativement court (6 h en moyenne).
Lasure et peinture en phase aqueuse répondent aux mêmes exigences réglementaires, notamment en terme de teneur en composés organiques volatils (COV). La directive européenne 2004/42CE prévoit un seuil maximal inférieur à 130 g/l pour les produits en phase aqueuse.
Mais les lasures en phase solvant doivent contenir au maximum 400 g/l de COV (contre 300 g/l pour les peintures).