Mettez toutes les chances de votre côté pour réussir la pose de votre parquet en suivant les conseils et les astuces de Système D.
Pour les sols flottants (à l’exception de quelques rares produits à sous-couche intégrée), elle est rigoureusement obligatoire. D’une part pour amortir les bruits, d’autre part pour compenser les légers défauts de planéité du sol. Enfin, la sous-couche permet également au revêtement de se dilater et de se rétracter librement lors des variations hygrométriques et de température.
La gamme des produits disponibles est suffisamment large, pour répondre à tous les besoins. Ainsi, on trouve sur le marché des sous-couches isophoniques, à base de mousse, de bitume, de fibres naturelles ou synthétiques, de liège. Elles sont souples ou rigides, d’une épaisseur de 2 à 8 mm d’épaisseur. Des produits spécifiques sont aussi disponibles pour empêcher les remontées de froid ou d’humidité.
On estime à 10 % environ les pertes dues aux coupes pour une pose traditionnelle, 15 % pour une pose en diagonale et 20 % pour une pose en chevrons. Néanmoins, vous pouvez exploiter deux astuces : Soit vous vérifiez que votre revendeur accepte de reprendre les paquets non entamés (ce qu’ils font presque tous) et vous en achetez d’emblée un ou deux de plus par précaution. Soit vous vous assurez au jour de l’achat que le stock en rayon est bien fourni. Vous n’achetez alors que le strict nécessaire, quitte à aller acheter un paquet supplémentaire en cas de besoin.
En revanche, il est très facile de limiter la transmission des bruits vers les autres pièces. Notamment en choisissant la bonne sous-couche et en posant les baguettes de finition de façon qu’elles ne touchent pas le parquet.
Mais elle génère des contraintes lourdes : rénovation régulière, faible résistance aux taches (d’eau notamment), tendance à s’encrasser, etc. Évidemment moins traditionnels, les vitrificateurs sont d’une solidité et d’une étanchéité éprouvées. Les nouvelles formulations, monocomposantes, ou phase aqueuse, facilitent la mise en œuvre, réduisent les odeurs et imposent une condamnation limitée de la pièce.
Il existe en revanche des produits spécialement conçus pour cet usage, à commencer par les parquets en bois exotique. Leur pose est un peu particulière, les joints devant être traités un à un avec un mastic spécial pour que l’eau ne puisse pénétrer dessous.
Au delà d’un « poil » de 3 mm, mieux vaut l’arracher et la remplacer par une sous-couche, même basique. En effet, l’inclinaison du poil risque de faire bouger le revêtement dans une seule direction, et de contrarier l’effet du joint périphérique.
Un parquet flottant est assimilé à une décoration “démontable”. Donc, vous ne devriez pas rencontrer de difficultés, à condition de ne pas avoir à recouper les portes ou à supprimer les plinthes. En tout état de cause, mieux vaut adresser une demande écrite à votre propriétaire et attendre sa réponse (écrite également), pour engager les travaux.
Pour un parquet collé, cette demande écrite est encore plus importante, le revêtement étant alors assimilé à une décoration “immeuble”, au même titre qu’un carrelage. Il faut savoir que certaines copropriétés interdisent la pose de parquets flottants, vraisemblablement pour des raisons de nuisance acoustique.
Mais attention, le bois et ses dérivés sont quand même peu ou prou isolants. Ils risquent donc de contrarier l’inertie initiale de la dalle et de rendre plus délicat le réglage du thermostat.