FRFAM.COM >> Famille >> Compétences >> Plomberie

Salle de bains : quels systèmes de vidage choisir

L’évacuation des appareils sanitaires passe par une bonde et un siphon. De la bonne conception de ce dispositif dépendent l’atmosphère de la salle d’eau et son confort d’utilisation.

Salle de bains : quels systèmes de vidage choisir

Disponibles en grande distribution (catalogue de vente par correspondance ou grandes surfaces de bricolage), les systèmes de vidage sont suffisament simples pour être monté par un bricoleur expérimenté. Intercalés entre le sanitaire et sa canalisation d’évacuation, ils se composent d’une bonde, d’un siphon et d’un trop-plein pour la baignoire.

La bonde évacue l’eau de la cuve (baignoire ou douche). Elle est obturable par un clapet et comporte une grille chargée de retenir les matières et les objets entraînées par l’eau.

Le siphon filtre les matières trop fines pour être arrêtées par la grille (cheveux, etc.) et retient un volume d’eau qui empêche les remontées d’odeurs. Cette « garde d’eau » doit rester suffisante pour continuer à jouer son rôle tampon lorsque le sanitaire n’est pas utilisé pendant une longue période (risque d’évaporation). Apposée sur un siphon, la marque NF garantit l’étanchéité et le bon fonctionnement du dispositif, une garde d’eau de 50 mm minimum et des dimensions normalisées facilitant son éventuel remplacement.

La baignoire, un cas à part

Le vidage d’une baignoire est un système complet rassemblant la bonde et son clapet (commandé automatiquement par un volant), un tuyau de trop-plein et un siphon.

Le tube de trop-plein en polypropylène est prévu pour s’adapter sur les baignoires standard dont la distance entre la bonde et le trop-plein est de 600 mm environ, soit un entraxe vertical de 400 mm et horizontal de 200 mm. Pour une distance inférieure ou supérieure, certains vidages sont disponibles avec des tubes de trop-plein de 54 à 130 cm.

La plupart des systèmes proposent une commande de vidage automatique transmise au clapet de la bonde par un câble autolubrifié et protégé de la corrosion par une gaine. La fermeture et l’ouverture du clapet s’effectuent par rotation du volant. La commande peut être remplacée par un système sans câble (« Pedi-Clic » de Valentin, « Quick-Clac » de Wirquin).


La place faisant toujours défaut sous une baignoire, la plupart des siphons sont extra-plats et conçus pour simplifier leur installation et leur utilisation. De type autonettoyant, le siphon fait circuler l’eau selon un parcours étudié pour évacuer les saletés grâce à la vitesse du débit. Orientable, il pivote sur 360° pour faciliter le raccordement à la canalisation. Un siphon gain de place en V, (70 à 88 mm de hauteur sous la bai­gnoire), est proposé par quelques fabricants (SAS, Valentin, Wirquin).

La douche, une évacuation rapide

L’évacuation du receveur de douche est un peu différente de celle des autres appareils sanitaires. Lorsque l’installation est terminée, on ne peut plus accéder aux parties situées en dessous. La bonde et le siphon sont réunis en un seul dispositif, dit bonde siphoïde. Le culot, la « tasse » ou encore le godet du siphon se démonte par le dessus pour le nettoyage.

La grille en inox de la bonde (destinée à retenir une partie des déchets) est souvent remplacée par une coupole « champignon ». Plus esthétique, la coupole améliore sensiblement le débit mais ne retient plus les déchets que l’on retrouve en partie dans le culot.

Une garde d’eau normalisée de 50 mm prend ici toute son importance pour trois raisons. Le receveur de douche est l’appareil sanitaire placé le plus bas, le siphon peut être désamorcé par la vidange d’un autre équipement (baignoire, W.-C.) et il est aussi plus sensible à l’évaporation durant les vacances d’été.

Le diamètre du trou d’évacuation des receveurs de douche passe aujourd’hui des classiques 50 ou 60 mm à 90 mm : il permet à la bonde siphoïde d’assurer un meilleur débit, donc une plus grande vitesse de vidage. Un équipement incontournable pour les receveurs extra-plats ou à l’italienne, ou encore pour les douches équipées d’un système d’hydrothérapie qui risquent de déborder facilement.

Le raccordement avec le réseau d’évacuation s’effectue verticalement ou horizontalement. De nombreux modèles possèdent un système qui permet d’orienter la sortie dans toutes les directions pour faire face à tous les cas de raccordement.

Les bondes de douche

Salle de bains : quels systèmes de vidage choisir

orientable sur 360°, sa sortie permet une installation dans toutes les positions possibles. à gros débit, 58 ou 53 litres/min selon la position, disponible
en version Ø 60 ou 90 mm. « James », Wirquin. 25,90 € ou 29,90 € à la Camif.

Salle de bains : quels systèmes de vidage choisir

Cette bonde autonettoyante propose un débit de 36 litres/min et une garde d’eau de 50 mm, malgré sa compacité (hauteur 90 mm sous receveur). « Twisto», Wirquin. 26,90 € à la Camif.

Salle de bains : quels systèmes de vidage choisir

Munie d’un système autonettoyant et d’une garde d’eau de 50 mm, cette bonde de Ø 90 mm mesure 80 mm sous receveur et présente une possibilité
de raccordement sur une conduite de Ø 40 ou 50 mm Sortie orientable. « Turboflow », Nicoll. 35,22 €.

Les vidages pour baignoire

Salle de bains : quels systèmes de vidage choisir

A siphon extra-plat, ce vidage se monte en trois minutes grâce à sa grille de trop-plein autocentrique, son joint de bonde autofix, son siphon et sa bonde monocorps. Débit 60 litres/min « 5820 », Valentin. 41 €.

Salle de bains : quels systèmes de vidage choisir

Ce vidage se compose d’un câble de commande en inox intégré dans le tube de trop-plein. Il possède un débit élevé de 62 litres/min et un système d’autonettoyage. « Elton », Wirquin. 38,90 € à la Camif.

Salle de bains : quels systèmes de vidage choisir

Ce vidage avec siphon et sortie orientables sur 360° dispose d’un joint multifonction qui assure une étanchéité parfaite entre la bonde et la baignoire. Garde d’eau 50 mm. « YVH5B », Nicoll. 31,21 €.


[]