Le perçage des métaux demande de la précision, de la délicatesse et une certaine force.
On distingue les métaux selon leur dureté.
Sont considérés comme des alliages difficiles à percer les fontes et aciers durs.
Viennent ensuite les aciers mi-durs et les aciers doux, plus courants.
Les bronzes, laitons, aluminium, étain et zinc sont considérés comme des métaux tendres.
Plus le métal à percer est dur, plus il faut réduire la vitesse de perçage.
Pour les aciers doux et métaux tendres, utilisez un foret laminé.
Pour les aciers durs et mi-durs, utilisez un foret taillé meulé en acier rapide HSS.
Le foret au nitrure de titane est destiné au très haut rendement.
Le perçage du métal se fait toujours en rotation et sans percussion.
L’utilisation d’une perceuse à colonne sur établi est souvent indispensable pour le métal. Elle garantit la précision du travail à effectuer. Il suffit de faire descendre d’une seule main le bloc mandrin/foret jusqu’au repère.
Le dispositif de centrage par faisceau laser qui équipe certaines machines est très pratique lorsqu’il faut percer de façon répétée ou avec une grande précision des pièces cylindriques.
Comme vous disposez d’une main libre, il est facile de lubrifier le foret avec de l’huile de coupe lorsque vous percez des métaux durs. Vous évitez ainsi l’échauffement du foret. Pensez à régler la vitesse.
Les métaux tendres se percent sur un appui pour éviter toute déformation (ici, barre de seuil en laiton).
À l’aide d’un pointeau, marquez légèrement le futur trou : il évitera au foret de déraper.
Le perçage de grands diamètres dans l’aluminium ou tout autre métal tendre nécessite l’emploi d’une scie cloche spécifiquement adaptée aux métaux. Là aussi, pensez à lubrifier et à régler la vitesse.
[
]