Nom français | Fourmi manioc, Fourmi coupe-feuille |
Nom anglais | Leaf-cutting Ants |
Nom latin | Acromyrmex octospinosus |
Classe | Insectes |
Ordre | Hyménoptères |
Famille | Formicidés |
Ces fourmis ont été introduites en Guadeloupe vers 1954 à l’occasion d’importations de végétaux, d’abord en Grande-Terre. Les fourmis manioc se sont répandues à partir de 1985 en Basse-Terre.
Il existe deux genres de fourmis manioc, le genre Atta et le genre Acromyrmex. On n’en trouve pas encore trop à Marie-Galante mais en 2010, sa présence a été observée pour la première fois sur l’île de Saint-Barthélémy. La grande ouvrière peut atteindre plus de 1 cm et la petite ouvrière mesure environ 4 mm.
Ces fourmis invasives vivent dans la forêt tropicale et raffolent de champignons qu’elles cultivent sur un substrat végétal entreposé dans des galeries souterraines qui peuvent atteindre parfois 2 mètres de profondeur. Ce compost est mâché par les fourmis ouvrières et conservé à température constante afin que les champignons puissent se développer. Ces champignons sont la principale source de nourriture qui fait vivre toute la fourmilière.
Les fourmis manioc sont invasives et engendrent de nombreux dégâts.
La fourmi manioc est une espèce exotique invasive de la Guadeloupe à cause des ravages et des dégâts qu’elle occasionne dans les jardins, les forêts et les cultures maraîchères. La lutte contre cette espèce invasive via les pesticides et produits chimiques et notamment l’utilisation de l’aldrine ou du chlordécone a été abandonnée dans les années 90. Ces produits nocifs sont aujourd’hui interdits à cause de leur toxicité pour l’environnement et la santé des personnes.
De nouveaux moyens plus écologiques sont proposés par les chercheurs d’IBIOS (équipe du laboratoire BIOEMCO). Ces solutions sont basées sur le comportement des insectes et sur leur particularité de vie, notamment la culture de champignons.
Les travaux de recherche ont permis d’identifier une enzyme qui intervient dans le métabolisme du champignon mais également de la fourmi. De plus ces chercheurs ont sélectionné différents inhibiteurs de cette enzyme.
Tout d’abord, les premières expérimentations seront effectuées sur des colonies maintenues en élevage. Dans un second temps, des essais ont été lancés en situation réelle en collaboration avec:
Les résultats des recherches attendus portent sur la confection de pièges appâts via des molécules naturelles (aspect répulsif, doses létales…). L’avantage de cette méthode naturelle est de préserver l’environnement et les autres espèces d’insectes bénéfiques pour la faune et la flore.
Bien entendu, on ne trouve pas la fourmi manioc au Québec, mais bien d’autres comme les fourmis charpentières ou du pavés et autres qui envahissent vos maisons.
La seule solution, contacter l’expert anti-insectes…