Le choix d’une pompe à chaleur ne se fait pas au hasard, mais en privilégiant les modèles certifiés NF PAC. Explication sur cette certification.
Des performances certifiées et affichées
Pour répondre aux nouvelles exigences européennes, les pompes à chaleur (PAC) doivent désormais être efficaces quelle que soit la saison. Ainsi, au coefficient de performance (COP) vient s’ajouter le coefficient de performance saisonnier (SCOP). Des performances qui sont indiquées simplement via les
classes énergétiques (de A+++ à D) inscrites sur les étiquettes énergies de chaque pompe à chaleur. Une indication qui permet de
comparer les différents modèles selon leur technologie, et de faire le choix le plus adapté aux besoins de chacun. Cette transparence vis-à-vis des consommateurs répond à une démarche volontaire des fabricants qui soumettent leurs équipements à une batterie de tests, en vue d’obtenir une certification. Via des laboratoires indépendant, l’organisme indépendant Eurovent Certita Certification effectue en toute impartialité (sans que les fabricants interviennent) ces tests afin que les appareils contrôlés, répondent parfaitement aux caractéristiques annoncées par les fabricants.
Vérifier les performances pour les certifier
La batterie de tests que doit subir chaque pompe à chaleur pour certifier les performances annoncées, de nombreux points sont ciblés :
- Puissance calorifique,
- Puissance électrique absorbée,
- Coefficient de performance,
- L’efficacité énergétique pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire (ECS)…
En ce qui concerne cette dernière, les tests portent également sur le temps nécessaire pour que l’eau soit à température, la puissance de réserve, la température d’eau chaude de référence…
Pour les climatiseurs, les contrôles des performances énergétiques visent le ratio d’efficacité énergétique (EER), l’efficacité énergétique saisonnière (SEER), ainsi que la puissance frigorifique.
Le coefficient de performance pour comparer
Les performances d’une PAC tiennent en partie de sa
capacité à restituer plus d’énergie qu’elle n’en consomme. Une efficacité indiquée par le coefficient de performance (COP). Mesuré lors de tests normalisés (EN14511), ce dernier permet de comparer les différents systèmes de PAC disponibles sur le marché. Ainsi plus la différence entre la température produite et celle consommée est importante, plus la PAC est performante. A ce titre, une PAC dont le COP est supérieur à 3 génère des économies d’énergie. Faire le choix d’
une pompe à chaleur certifiée NF PAC vous garantit un COP de 3,4 minimum.
Une pompe à chaleur dont le COP est égal à 3 signifie qu’elle restitue 3 kWh de chaleur pour 1 kWh d’électricité consommée.
A noter que les PAC eau/eau possèdent un COP plus élevé que les autres types de PAC. En effet, l’eau captée dans le sol est plus chaude. Associée à un dispositif un plancher chauffant, cette solution permet d’optimiser le COP.
Déterminer ses besoins
En revanche, de nombreux facteurs peuvent interférer sur le rendement annoncé d’une pompe à chaleur comme :
- Niveau d’isolation
- Superficie de l’habitation
- Date de construction
- Température moyenne de la région
Pour que le
rendement d’une PAC soit optimal, il convient donc de prendre en compte ces paramètres et de dimensionner correctement l’installation en fonction de la puissance nécessaire. Deux points pour lesquels un bilan thermique de la maison (effectué par un professionnel) est nécessaire.
Associer les énergies
Cerner les besoins de la famille permet de déterminer si la pompe à chaleur doit assurer la production de chauffage seule ou également la production d’eau chaude sanitaire, voire de rafraîchir la maison en été. Au besoin,
une PAC peut être associée à un dispositif de production solaire pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire (ECS). Une association avec des capteurs solaires qui est aussi intéressante sur le plan économique qu’environnemental.
Bénéficier d’un crédit d’impôt
L’installation d’une PAC air/eau ou eau/eau (certifiée NF PAC), pour le chauffage ou le double service (chauffage et eau chaude sanitaire), permet de
bénéficier du crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE). Valable jusqu’au 31 décembre 2018, cette mesure fiscale permet de déduire sur les revenus 30% des sommes engagées (hors main d’œuvre) sur les impôts. En revanche, les travaux doivent être réalisés par un professionnel RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) et concernent la résidence principale. Enfin le montant du CITE est plafonné à 8 000 € pour une personne célibataire et à 16 000 € pour un couple soumis à une imposition commune. Une majoration de 400 € par personne à charge ou de 200 € en cas de garde alternée est prévue.
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