A la différence du disjoncteur de branchement, le tableau de répartition appartient au propriétaire du logement. Il doit comporter réglementairement des modules calibrés en fonction de la puissance des appareils à alimenter et protéger. Des tableaux divisionnaires supplémentaires peuvent être ajoutés en respectant la puissance du courant définie par le contrat d'alimentation.
Une installation sûre et confortable doit posséder :
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un disjoncteur de branchement normalement placé à l’intérieur de l’habitation, à fonction
différentielle 500 mA type S, le plus souvent associé au tableau de répartition.
Si le disjoncteur de branchement est à l’extérieur de l’habitation, on trouvera dans celle-ci
un disjoncteur de coupure d’urgence ;
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un tableau de répartition ;
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deux bornes d’alimentation (phase et neutre) et un raccordement de prise de terre ;
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un répartiteur de phase et une barre de pontage (peigne);
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un répartiteur de neutre et une barre de pontage (peigne);
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un répartiteur de terre (bornier);
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un (ou plusieurs) disjoncteur(s) haute sensibilité (notamment pour les pièces humides) 30 mA ;
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les dispositifs de protection contre les surtensions et incidents pouvant survenir sur l’installation,
c’est-à-dire les coupe-circuits (à cartouche ou sous forme de disjoncteurs divisionnaires) ;
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les appareils modulaires tels que télérupteur, délesteur, relais heures creuses, parafoudre,
programmateur, etc. ;
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une réserve de 20 % en prévision de futurs ajouts.
Des tableaux divisionnaires supplémentaires peuvent être disposés en différentes parties de l’habitation en fonction de l’importance de celle-ci.
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