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La répartition des circuits électriques

De la qualité de la répartition des circuits dépend le niveau de confort et d’efficacité d’une installation. Cette répartition se fait au niveau d’un tableau, dit souvent « d’abonné », plusieurs tableaux secondaires pouvant jalonner l’installation en fonction des besoins (un par étage, un autre pour l’atelier, etc.).

La répartition des circuits électriques

Tableau de répartition électrique

Le courant électrique qui est mis à disposition de l’usager, au compteur, doit être réparti dans l’habitation de manière à répondre aux besoins spécifiques, dans telle ou telle pièce. Il y a donc, après le disjoncteur principal, un tableau d’où partent différents circuits. Une bonne installation doit répartir convenablement le courant dans ces différents circuits.

Les circuits électriques

Il faut distinguer 4 grandes catégories de circuits qui correspondent à des utilisations spécifiques du courant électrique :
 
  • Les circuits éclairage, qui alimentent les foyers lumineux fixes, appliques ou suspensions.
     
Dans certains cas, un interrupteur peut commander une prise alimentant un éclairage mobile. Le circuit concerné doit être rangé dans la catégorie des circuits prises.
 
  • Les circuits prises sont destinés, comme leur nom l’indique, à alimenter les prises de courant ordinaires, raccordées ou non à la terre, prévues pour le raccordement des appareils mobiles, de faible puissance.



  •  
  • Le ou les circuits chauffage, si l’ensemble de la maison est équipé d’un chauffage électrique (convecteurs ou accumulateurs).



  •  
  • Le ou les circuits spécialisés, qui servent à alimenter des prises spéciales prévues par le raccordement de certains appareils de forte puissance (cuisinière, lave-vaisselle, chauffe-eau, etc.).



La raison d’être des différents circuits : éviter la surcharge des conducteurs. Le diamètre des fils utilisés dépend de la puissance des appareils que le circuit doit commander. Un conducteur de faible section ne peut alimenter un appareil de forte puissance : la résistance qu’il opposerait à l’écoulement du courant se traduirait par un échauffement, qui pourrait aller jusqu’à faire fondre la gaine isolante ou l’appareil de commande (interrupteur) ou de raccordement (prise).

Il faut donc calibrer soigneusement les conducteurs en sachant que l’on utilise des conducteurs de :
 

  • 1,5 mm2 pour 10 A (circuit éclairage) ;
  • 2,5 mm2 pour 16 A (circuit prises) ;
  • 2,5 mm2 à 6 mm2 pour 16 à 32 A (circuit spécialisé) ;
  • 6 mm2 pour 32 A (circuit chauffage).
La répartition des circuits électriques

Cinq points c’est tout !

Dans tous les cas, un circuit ne doit pas alimenter plus de cinq points d’utilisation (et non pas huit comme on l’autorisait autrefois), cela afin d’éviter les chutes de tension, mais aussi pour ne pas solliciter un circuit au-delà de ses possibilités. Il faut proscrire, par exemple, l’utilisation des fiches multiples, souvent placées en cascade, et qui augmentent le nombre de raccordements sur une seule prise. Les circuits spécialisés alimentent, lorsque c’est possible, un seul appareil de forte puissance (machine à laver, cuisinière, lave-linge).

Identifier les circuits

La répartition des circuits électriques Il n’est rien de plus absurde que de devoir contrôler tous les fusibles lorsque l’un d’entre eux vient à « sauter ». Même si avec les disjoncteurs divisionnaires cette identification est plus facile (il suffit de rechercher celui dont le bouton est rabattu), on ne saurait trop recommander d’identifier chacun des coupe-circuits à l’aide d’une petite étiquette indiquant clairement la fonction du circuit. Cette précaution est en revanche indispensable lorsque la protection des circuits est assurée par des porte-fusibles à cartouche, à plus forte raison si les cartouches n’ont pas de voyant permettant de savoir si elles sont grillées ou non.
Les tableaux d’abonnés modernes sont conçus pour recevoir un certain nombre de disjoncteurs de protection des circuits. Ces éléments se fixent par clipsage sur les rails du tableau. Ce dernier peut avoir de nouveaux disjoncteurs à chaque fois qu’on crée des circuits supplémentaires.
Les raccordements des conducteurs sont prévus sur des barrettes à l’entrée et à la sortie du tableau. Chaque borne est dotée d’un chiffre.
Il suffit donc de raccorder les fils à la borne portant le numéro correspondant au disjoncteur.
Le bon sens commande aujourd’hui de remplacer systématiquement les porte-fusibles par des disjoncteurs.
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