Internet, téléphone, télévision… le boîtier switch permet de profiter du multimédia dans toutes les pièces de la maison de façon optimale, sans refaire tout son câblage, ni investir dans du matériel dernier cri.
Principe de raccordement d’un réseau avec switch
La box reçoit les données depuis la prise DTI via un câble RJ11. Elle gère les appareils qui y sont connectés : la téléphonie via des combinés sans fil, les équipements nomades avec un réseau Wi-Fi et les équipements fixes à travers un ou plusieurs switchs. Les boîtiers peuvent distribuer de quatre à huit prises RJ45 et être montés en série pour distribuer un étage ou un bâtiment annexe (garage, atelier…).
Le commutateur réseau : une solution pratique
En l’absence d’un coffret de communication ou en présence d’une installation filaire obsolète, le switch (commutateur) est l’alternative la plus pratique pour
créer son réseau multimédia. Il s’agit d’un boîtier de répartition qui permet le raccordement de plusieurs prises RJ45. Il est simplement
relié à la box et distribue le réseau dans les pièces que l’on souhaite équiper en postes fixes : TV, décodeur HD, imprimante, ordinateur et console de jeux (les tablettes et les smartphones étant généralement connectés en Wi-Fi). Ce système très simple à mettre en oeuvre permet de créer son propre réseau filaire. Il rend possible le transfert rapide de fichiers d’un appareil à un autre dans toute la maison : films, musiques, photos, bureautique…
Un réseau filaire performant
L’installation à partir d’un switch est réalisée via des câbles dédiés. Elle permet de créer un réseau composé d’un ou de plusieurs switchs que l’on peut brancher en série pour desservir des étages, des bâtiments annexes, etc. Si les équipements peuvent être simplement et librement reliés au switch, le passage des câbles nécessite la pose de goulottes apparentes et/ou de plinthes électriques ou encore la réalisation de saignées dans les murs pour faire totalement disparaître le réseau.
Si la première solution (goulottes ou plinthes) est la plus rapide à mettre en oeuvre, la seconde, bien que plus esthétique, est plus contraignante : outre les saignées, le câble doit impérativement se trouver dans une gaine séparée des courants forts (électricité du logement). Dans les deux cas, cela permet de créer et de distribuer un
vrai réseau de prises RJ45 à partir d’un seul câble relié à la box. Câble qui ne doit jamais former un angle droit sous peine de ne plus distribuer correctement le signal.
Le switch : un choix économique
On trouve sur le marché des
boîtiers switchs à partir de 20 € pour des modèles à trois ou cinq ports Ethernet (Trendnet), jusqu’à 80 € pour ceux équipés de huit ou seize ports (DLink, Netgear). Ils sont amplement suffisants pour un réseau domestique. Si l’on y ajoute le prix des câbles (de 4 à 5 € environ en fonction de la longueur) et celui des prises RJ45 catégorie 5e et 6a (moins de 10 € pour les modèles d’entrée de gamme), il s’agit là d’un faible investissement comparé à l’installation d’un coffret VDI ou la rénovation complète de l’installation électrique (comprenant les courants forts et les courants faibles de façon distincte).
Fluidité du signal internet
Pour assurer le bon flux des données, les câbles de catégorie 5e à 6a et prises de grade 2 à 3 (téléphone + TV + Internet), prévus pour un débit d’au moins 1 Gbits, sont à privilégier, même si leur prix est un peu plus élevé.
Les boîtiers switchs de dernière génération trouvent leur place facilement derrière le meuble TV. Ils peuvent même, comme ici, lui être associés pour se placer au plus près de la box, de la console de jeux, de la smart TV…
Le boîtier switch doit être placé près d’une prise de courant.
Pour des raisons esthétiques − mais également pratiques − certains préféreront installer des prises RJ45 dans chaque pièce.
[
]