Comment bien isoler naturellement les murs d'une villa en construction à Roquebrune-sur-Argens, dans le Var, 15 km de la mer ? Le terrain se situe proche d'une voie de chemin de fer. Le constructeur de la maison propose la brique, isolant suffisant pour la région et meilleur du point de vue phonique d'après lui.
Il y a deux façons de s'isoler des bruits extérieurs, soit en
réalisant un écran anti-bruit le long de la voie bruyante, une voie ferrée dans ce cas, soit en réalisant un
traitement acoustique du bâtiment, soit les deux solutions conjuguées.
Cette région permet de vivre dehors et donc à profiter du jardin. Pour cela, la solution "écran anti-bruit" paraît la plus appropriée. On peut construire ou faire construire un écran anti-bruit, qui peut être constitué de
panneaux préfabriqués, ou réaliser un
écran naturel (un merlon) constitué d'une butte de terre de hauteur suffisante, au moins 3 ou 4 m. L'inconvénient du merlon est une emprise au sol importante, mais il ne nécessite, en revanche, ni fondations ni entretien particulier.
Cette protection "à la source" sera efficace mais insuffisante, car pour être optimisé, un écran anti-bruit doit aussi être prolongé sur les côtés du terrain, ce qui est rarement possible.
L'isolation acoustique de la maison est donc complémentaire. Les matériaux utilisés (brique multi-alvéolaire ou parpaing creux) importent peu à ce niveau. Il faut surtout
traiter correctement les vitrages, les
rampants sous toiture (privilégier les laines minérales qui sont de bons isolants acoustiques), et soigner la mise en oeuvre, les raccords entre menuiseries et gros œuvre, la précision de pose des joints de porte, la qualité des joints de maçonnerie...tout ce qui peut contribuer à créer des ponts phoniques.
Ceci étant, ne jamais négliger la moins value que constitue la voie ferrée, même si l'on prend toutes les précautions de lutte contre le bruit.
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