L'eau dite potable est obligatoirement distribuée par un réseau, qu'il soit public ou inter communal. Sa qualité est garantie selon les normes en vigueur et son prix variable selon les sociétés de distribution. Mais une source, un ruisseau, une rivière, un puits sont aussi des lieux permettant de quérir de l'eau. Par contre, les eaux provenants de ces lieux d'approvisionnement sont réputées non potables et leur utilisation interdite en remplacement de l'eau des réseaux (sauf à faire subir des analyses contradictoires par un laboratoire reconnu, pour l'eau de source et celle des puits).
1. L'eau des réseaux est livrée sous pression au point de consommation. Pour toute utilisation de l'eau d'un puits, il faut d'abord la pomper de la profondeur où elle affleure et ensuite la renvoyer vers les lieux d'utilisation en lui redonnant la pression nécessaire.
Réalisation d'un réseau
Le modèle ancien de pompe que montre la photo illustre le principe et va de pair avec le charme bucolique de son vieux puits à toiture.
2. Quel que soit le type de la pompe utilisée, la pression constante nécessaire à une installation domestique passe par l'installation d'un réservoir rempli sous une pression de 3 bars. Un contacteur déclenche la pompe au fur et à mesure de l'utilisation de cette réserve. Peuvent y être adjoints, des systèmes de répartition pour l'arrosage en divers points de la propriété.
3. Tout comme pour l'adduction de l'eau du réseau, l'eau sortie sous pression du puits peut être amenée en divers points par l'ouverture d'une tranchée. Creusée parallèlement à la longueur de la maison, elle en permettra une alimentation facilitée mais seulement rentable si cette eau est reconnue potable par les autorités sanitaires après analyses. À cette condition seulement, elle pourra se substituer à l'eau potable du réseau et être amenée aux divers points de puisage à l'intérieur de la maison.
4. Il suffit de monter des T de dérivation sur la canalisation de polyéthylène noir pour alimenter chaque pièce. À défaut d'avoir été reconnue potable par un laboratoire et signalée aux autorités sanitaires, seule une utilisation pour les WC est envisageable dans la maison. Par contre, arrosage et lavage des voitures ou remplissage d'une piscine sont des opérations parfaitement compatibles avec une eau de puits non reconnue potable.
Différents modèles de pompes
5. Pour simplement tirer l'eau d'un puits, une pompe immergée permet son utilisation comme station de pompage autonome. Installée dans un puits ou une citerne, elle est idéale pour l'arrosage ou l'alimentation domestique (hors réseau eau potable).Automatique, elle s'enclenche et s'arrête selon les besoins grâce à un interrupteur manométrique intégré. Comme elle est dotée d'une sécurité "manque d'eau", elle s'arrête aussi d'elle-même si l'eau vient à manquer dans le moteur. Elle est naturellement utilisable en permanence et un disjoncteur thermique de sécurité la protège de surchauffes éventuelles.
6. Quelque soit son modèle, qu'elle soit immergée ou de surface, la pompe est le matériel indispensable pour pouvoir utiliser l'eau d'un puits grâce à sa capacité à la remonter. Ainsi, simple et très pratique, ce modèle de pompe de surface, branché sur un puits, une citerne ou un bac récupérateur d'eau de pluie, permet d'arroser en même temps en une seule opération.
7. Comme on le voit, la pompe, quelque soit son modèle, est le matériel indispensable pour pouvoir utiliser l'eau d'un puits aux diverses fonctions qu'autorise sa mention non potable. Ainsi le remplissage ou le vidage des piscines qu'elles soient grandes et enterrées ou petites et mobiles comme celles des enfants.
8. Récupérer l'eau du ruisseau qui coule au bout de votre jardin peut aussi en assurer l'arrosage. Spécialement conçue pour une utilisation intensive, cette pompe en acier inoxydable a une longévité renforcée par sa composition. Elle est surpuissante et permet d'aspirer au ras du sol jusqu'à 20 000 l/h. Déclinée pour eaux claires et eaux chargées, elle est donc idéale pour cette fonction.
[
]