Pour transporter rennes, selle, tapis, filet et autres accessoires utilisés par un cavalier, Michel Paquinet a transformé un diable en support très pratique !
Difficulté : 2/4
Coût : environ 100 € (diable inclus et fer acheté au poids)
Temps : 2 à 3 jours
Équipement : mètre, équerre, étaux d’angle, outillage de serrurerie (étau, pointe à tracer, clés, limes, forets, pinces-étaux…), perceuse d’établi ou à colonne, scie à métaux ou meuleuse Ø 125 mm, poste à souder à l’arc…
Un support qui roule est la meilleure solution pour transporter son équipement d’équitation, généralement encombrant et lourd. Quatre roues ne sont pas indispensables : un diable ordinaire suffit pour servir de base à une ingénieuse adaptation. Notre lecteur a choisi un modèle sur pneus gonfl ables qui comporte un châssis tubulaire entièrement soudé.
Transformations amovibles
Les montants du diable récupéré sont réunis par une pelle fixe et quatre traverses concaves en fer plat. S’y ajoute un renfort central soudé dans la hauteur. Les transformations imaginées par Michel Paquinet sont conçues comme des ajouts amovibles : berceau supérieur, tablette inférieure et filet vide-poches. Le seul équipement restant solidaire du châssis est le porte-selle. Articulé en partie basse entre deux tubes parallèles, soudés sur les montants, il pivote vers le haut, augmentant la longueur utile du châssis. Ces deux tubes servent également de supports aux potences du berceau supérieur et à l’armature du fi let vide-poches.
Des poignées rallongées
Indépendante des autres équipements, la tablette inférieure renforcée s’emboîte derrière les protège-roues pour reposer sur la pelle. Dans sa nouvelle configuration, l’ensemble restait un peu délicat à manœuvrer, surtout à cause du vide-poches. Problème résolu en prolongeant les poignées à l’aide de deux sections de tubes. Découpées en biais et soudées l’une devant l’autre, elles sont enfilées sur les poignées d’origine.
Des tubes creux sont soudés sur chacun des bras du diable. Ces tubes servent de support au porte-selle, articulé en partie basse et réalisé à partir de fers ronds cintrés puis soudés.
Rabattu, le porte-selle sert à supporter la future selle. L’étape suivante consiste à allonger les poignées : deux tubes ronds légèrement cintrés sont emmanchés sur les poignées du diable et soudés.
Le berceau supérieur est composé de quatre arceaux soudés sur des potences en tube carré. Ces potences s’engagent sans forcer dans leurs supports, précédemment soudés sur le diable.
La tablette inférieure est fabriquée avec des chemins de câbles recoupés et assemblés par des rivets pop. L’ensemble est ensuite soudé sur un cadre en fer plat et supporté par deux tubes et des haubans en fer rond.
Après avoir meulé les soudures, l’ensemble est peint avec deux couches de peinture. Ultime finition, notre lecteur a même ajouté une silhouette de tête de cheval peinte au pochoir…
Fournitures
A 3 m de fer rond Ø 10 mm
B 3 m de fer rond Ø 8 mm
C 1 m de tube carré de 20 x 20 mm
D 1 m de tube carré de 25 x 25 mm
E 6 m de fer rond Ø 12 mm
F 2 m de fer plat de 20 x 2 mm
G 1 m environ de chemin de câbles, larg. 300 mm
H 1 m de tube rond du diamètre immédiatement supérieur à celui des poignées
- Filet de pêche
- Rivets aveugles (pop) en Inox Ø 4 x 10 ou 4,8 x 12 mm
- Bouchons pour tubes de 20 x 20 mm
- Peinture pour métaux en aérosol
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