Assembler des pièces de faible épaisseur par des vis ou écrous ordinaires n’est pas toujours possible. La solution ? Recourir aux rivets aveugles, largement utilisés dans l’industrie.
Un rivet aveugle (rivet pop) se caractérise par une tête déformable traversée d’une tige. Tirée vers l’avant par la pince à riveter, la tige dilate la tête du rivet derrière le support de la pièce à fixer, et se casse net au ras de la tête lors du blocage.
La version ordinaire est en alu avec tige en acier, mais il en existe en cuivre ou en inox. La tige existe en plusieurs diamètres (2.5, 3, 4 ou 5 mm) et longueurs (4.5 à 35 mm). Le diamètre garantit solidité à l’assemblage, la longueur dépend de l’épaisseur à fixer.
Les rivets aveugles en aluminium sont parfaits pour assembler tôle et cornières : ils se posent rapidement, ne pèsent pas lourd et ne risquent pas de se desserrer !
La bonne tenue de l’assemblage dépend d’une longueur de tête en rapport avec l’épaisseur des pièces à assembler. Ce qui permet à la tête de s’évaser suffisamment.
Vous pouvez remplacer les vis autoperçantes par des rivets aveugles pour assembler une ossature et une cloison sèche, comme ici pour renforcer un angle.
Les coins de bagages peuvent être fixés par des rivets aveugles. Choisissez-les alors en inox : ils sont nettement plus résistants que ceux en aluminium.
Pour faire sauter un rivet aveugle, percer sa collerette avec un foret assez gros (Ø 8 ou 10). Dès qu’elle est séparée du reste de la tête, la chasser vers l’arrière.
Noires, jaunes, blanches, bleues… les têtes de rivets pour plaques d’immatriculation ont la particularité de s’ouvrir en étoile pour résister à l’arrachement.
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