Décoratif, naturel, doux et chaud au toucher… Le parquet est toujours le sol préféré et le plus répandu. Mais ce matériau, vivant, subit les effets du temps et de l’usure. Que ce soit pour le moderniser ou le remettre en état, il doit régulièrement être rénové.
Les parquets sont résistants : ils peuvent durer plus d’un siècle. Mais pour tenir aussi longtemps, ils doivent être régulièrement entretenus, réparés dès que nécessaire, et occasionnellement rénovés. Un déménagement, des travaux dans la maison, le temps qui passe, tout cela laisse des traces. Dans l’usage courant d’une maison familiale, un parquet peut se rénover localement dans les zones de fort passage (entrée, séjour, couloirs), et ne faire l’objet d’une rénovation totale qu’après vingt ans d’usure. Mais les modes changent, et on peut aussi choisir de modifier l’aspect d'un parquet : plus clair, plus sombre, à l’ancienne, peint…, différentes finitions sont envisageables selon l’essence du bois et les goûts. Quoi qu’il en soit, le ponçage est indispensable car toutes ne s’appliqueront que sur un sol brut. Vernis, cire ou huile, tout doit disparaître. il faut donc repartir de zéro et choisir quels effets et quelles nouvelles finitions on souhaite appliquer pour retrouver un parquet ancien en parfait état.
Un parquet massif est constitué de la même matière sur toute son épaisseur (entre 15 et 23 mm). Il peut être rénové et poncé un grand nombre de fois, puisque chaque opération de ponçage ne retire pas plus d’un ou deux millimètres de bois. C’est le parquet le plus réputé, en raison de sa robustesse et de son authenticité. Un parquet contrecollé se compose d’abord d’une couche de bois noble de seulement quelques millimètres. Cette couche d’usure est collée sur une essence plus commune, qui recouvre elle-même un contreparement. En quelques ponçages, il y a un risque de passer au travers de la couche d’usure.
