Outre leur aspect esthétique, les plantes grimpantes ont un pouvoir isolant indéniable. À condition toutefois de bien les choisir et de savoir les poser.
Faux, même les plantes aux fleurs les plus riches en nectar sont moins tentantes pour ces indésirables que le premier poirier venu ! Un petit bémol toutefois pour la vigne, à cause des raisins qui les attirent de façon saisonnière.
Vrai, si vous laissez la plante atteindre la couverture ! Une bonne surveillance et un coup de cisailles y remédieront.
Par la masse de leur feuillage, les plantes grimpantes ont la particularité de constituer un matelas aéré qui évite aux murs (et donc à la maison) des différences thermiques importantes. Par ailleurs, c’est le meilleur isolant contre la pluie. Les plantes persistantes conservent ces qualités toute l’année.
Enfin, comme dans les massifs du jardin, adaptez la plante à l’exposition, dont les effets sont toujours accentués sur les murs.
Une plante grimpante trop conquérante (lierre...) doit être enlevée avant les premiers signes de décrépitude du mur.
La remplacer par une des nombreuses lianes à palisser.
Le pied d’un mur est un endroit sec où la pluie arrive difficilement.
Installer la liane à quelques centimètres, dans une terre enrichie et poser aussitôt le treillage.
Fruitiers ou ornementaux, divers arbustes peuvent être palissés sur les murs.
Prévoir un palissage vertical robuste, pour supporter les rameaux à la fois longs et lourds.
Les plantes radicantes (et bien d’autres formes !) demandent une surveillance attentive et une ou deux tailles par an pour éviter qu’elles n’envahissent les ouvertures et surtout les toitures.
Les rosiers grimpants font partie des plantes sarmenteuses.
Leurs tiges longues, minces et souples ne s’accrochent pas seules, il faut donc les attacher assez près du support.
Les plantes dotées de vrilles (clématites, vignes diverses, pois de senteur...) s’accrochent aisément sur le moindre relief. Un palissage lâche leur suffit.
Les lianes radicantes (lierre, bignone, hortensia grimpant...) émettent sur leurs tiges un réseau serré de crampons, qui se fixent sur toutes sortes de supports.
Les vignes vierges, dotées de ventouses ou de vrilles, adoptent des coloris somptueux en automne. Ne pas les planter sur une façade brûlante : elles se couvriraient d’oïdium.