Si les inondations de l’automne 2003 ont causé bien des dégâts, elles ont aussi donné des idées à certains de nos lecteurs, qui ne sont pas restés les deux pieds dans la même botte ! Comme Jean-Marie Rapp, dont l’astucieux dispositif protège en cas de crue sa véranda. Pour peu bien sûr que la hauteur d’eau reste raisonnable.
Niveau : débutant
Réalisation : un week-end
Coût : 60 euros environ
Équipement mini : perceuse
Voir le plan de cette réalisation (en pdf) : panneau anti-inondation : le plan
Les deux vantaux horizontaux sont constitués de latté de 18 mm, et rigidifiés à l’aide de tasseaux collés et vissés par l’arrière dont les têtes des vis sont mastiquées. Avant montage, appliquez sur chaque vantail deux couches de laque glycerophtalique pour les protéger de l’eau. Finalisez cette protection avec deux couches supplémentaires après le collage des joints périphériques. Des poignées métalliques facilitent leur manutention. Par sécurité une butée entre le vantail arrière et le montant central de fenêtre soulage le raccord si la pression de l’eau est trop forte.
Le recouvrement des panneaux laqués est étanchéifié par une plaque de caoutchouc. L’ensemble est serré par six boulons TRCC, dont les écrous compriment des joints de 50 x 50 mm sous des plaques d’acier .
A une extrémité, le vantail avant est plaqué par deux arrêts de volets contre un montant vissé dans le mur. A l’autre, un deuxième montant prend le vantail arrière en sandwich contre le dormant de la fenêtre.
Le joint périphérique est plaqué sur les côtés par la mise en pression des deux poussoirs à vis. Au sol, il est comprimé par un vérin vertical reliant le linteau aux chants supérieurs du panneau.