L’eau devient de plus en plus rare et chère… écologique et économique, ce récupérateur "hors-sol" racordé à une gouttière est très simple à installer. Le précieux liquide est filtré puis stocké pour les besoins du jardin.
Niveau : débutant
Coût : 95,50 € (kit récupérateur en bois de 400 litres) et 77 € (le collecteur de gouttière filtrant)
Temps : 2 heures
Pourquoi augmenter votre facture en utilisant l’eau du robinet, payante, retraitée et chlorée pour arroser le jardin ou laver la voiture ?
Il existe des alternatives moins coûteuses, comme une cuve remplie par un collecteur branché sur la descente de gouttière.
La toiture de la maison constitue un capteur géant pour récupérer gratuitement des milliers de litres d’eau par an. On peut raccorder les descentes de gouttières à une citerne discrètement enfouie dans le sol. Nombreux sont les systèmes d’arrosage automatique alimentés par ce principe.
Certains particuliers n’hésitent pas à coupler la citerne à un réseau parallèle raccordé à une pompe et à un système de traitement individuel pour alimenter le lave-linge et les toilettes. Mais pour un tel stockage, il faut prévoir le coût du terrassement, d’une citerne de grosse capacité, et faire appel à un professionnel
Plus économique, le système du simple réservoir placé sous une gouttière a évolué.
Il existe aujourd’hui des dispositifs élaborés, comme par exemple des collecteurs intercalés sur le tuyau de descente de la gouttière pour diriger l’eau de pluie vers un contenant posé au sol.
Sur le modèle installé ici, un segment de tuyau annelé de gros diamètre établit une liaison directe entre un collecteur-filtre et le haut d’un tonneau (Gardena). Il assure le remplissage en période de pluie et fait fonction de trop-plein automatique lorsque la cuve est pleine. Un filtre intégré au système se charge de retenir débris et feuilles mortes.
Côté tonneau, compter une capacité moyenne de 400 litres. Les grandes surfaces de bricolage et les jardineries proposent de plus en plus de modèles de récupérateurs, mais leur esthétique est parfois discutable. Si c’est le cas, il est toujours possible de le cacher derrière un écran de végétation ou des panneaux de bois type « brise-vue ». Sur ce point, notre modèle en lames de bois offre une excellente intégration à l’environnement et peut rester apparent.
Pour augmenter la capacité de stockage, il suffit de placer plusieurs tonneaux en batterie et de les relier par des tuyaux. Lorsque le premier est plein, l’eau se déverse automatiquement dans le suivant et ainsi de suite.
La récupération de l’eau de pluie dans un tonneau ne date pas d’hier. Mais la perspective d’aller la puiser en y plongeant un arrosoir n’inspire plus grand monde à l’ère des pompes électriques. Pour utiliser le liquide stocké sans se fatiguer, on a le choix. Soit la pompe de surface : la plupart des cuves sont équipées d’un couvercle (parfois en option), assez rigide pour en supporter le poids de l’appareil. Soit, comme ici, la pompe immergée (vue avant immersion). Les deux se raccordent à n’importe quel tuyau d’arrosage et offrent suffisamment de pression pour alimenter un jet d’eau ou un arroseur automatique.
Si le collecteur ne comporte pas de tamis intégré, ajouter impérativement une petite crépine à l’entrée de la pompe ou sur le tuyau plongeur (selon l’appareil retenu). Elle retiendra les plus gros débris. Il est vain de filtrer l’eau des gouttières si des feuilles mortes ou des pétales de fleurs tombent directement dans le tonneau. Prévoir donc une couverture (couvercle ou grillage fin).
Engager les deux sangles faisant office de cerclage dans les passants.
Relever ensuite le tout par les brins libres, et former la cuve en orientant le cerclage vers l’extérieur.
L’ensemble doit former un cylindre régulier : le cerclage en sangles souples permet d’ajuster les lames si nécessaire.
Des brides serrées à la clé assurent ensuite le blocage définitif.
La bâche soudée en usine épouse parfaitement la forme de la citerne.
Déployer la bâche soigneusement à l’intérieur, puis rabattre les quelques centimètres d’excédent à l’extérieur.
Présenter le collecteur sur la descente pour repérer d’un trait de crayon le segment de zinc ou de PVC à scier.
Faire coïncider le raccord de sortie avec le trou du tonneau.
Une simple scie à métaux suffit pour recouper la descente.
L’opération s’effectue directement sur le tuyau, ce qui évite de démonter les fixations murales.
Engager le collecteur en biais et le basculer pour le mettre en place.
La couronne basse sert au réglage.
Chaque tour imprimé à la main l’allonge, jusqu’au blocage.
Le kit du tonneau est livré avec un coude de raccordement.
Placer ce raccord en ouvrant la bâche en croix avec un cutter.
L’étanchéité est assurée par un joint de caoutchouc s’écrasant au serrage.
La liaison entre le collecteur et le tonneau est assurée par un tuyau annelé semi-rigide de 25 mm de diamètre.
Il doit être équipé d’un raccord à visser à chaque extrémité.
Une trappe transparente donne accès à un filtre-tamis chargé de retenir les déchets.
En partie haute, un volet orientable permet de stopper la récupération de l’eau.