“Cerveau” de nombreux appareils électroménagers (lave-linge, lave-vaisselle...), le programmateur peut être réutilisé. Il est facile, par exemple, de lui faire commander les circuits de chauffage électrique d’une résidence secondaire.
● L’interrupteur qui commande la mise en route du programmateur peut être remplacé par un thermostat d’ambiance. Celui-ci gérera le système en fonction de la température du lieu et lors d’une absence prolongée des occupants.
● Pour redonner leur qualité aux contacts, vaporisez-les avec une bombe nettoyante spécial contacts électriques (vendue en GSB) ou passez un papier abrasif fin (00) entre eux.
À partir d’un programmateur récupéré sur une machine à laver, un montage relativement simple permet de réaliser, à peu de frais, un système de commande automatique pour la mise en route et l’arrêt de deux circuits de chauffage électrique dans une résidence secondaire.
● Objectif : limiter la puissance du compteur électrique, et donc le coût de l’abonnement EDF sur l’année, le chauffage utilisé par les occupants représentant l’équivalent d’un seul mois d’hiver. La puissance totale des radiateurs est de 10 kW. En créant deux circuits équilibrés, elle passe à 5 kW maximum. Ces circuits fonctionnent en alternance, chacun faisant se succéder une période de chauffage de quinze minutes et un temps de repos de même durée.
Le démontage du programmateur permet de s’assurer du bon fonctionnement du moteur et de vérifier la qualité des contacts électriques.
● Pièce centrale du système, au propre comme au figuré, l’arbre à cames est constitué de plusieurs anneaux (ou pistes) qui correspondent chacun à un contact à lames. Lequel s’ouvre ou se ferme selon la position d’un “doigt” venant en appui sur la came.
● Pour adapter l’arbre à cames aux nouvelles commandes qu’il devra exécuter, la méthode la plus simple consiste à créer de “nouvelles” pistes. Pour cela, appliquez une colle bicomposant en pâte sur les anneaux de contact. Laissez durcir. Puis retaillez-les au moyen d’une petite fraise, ou avec un cutter avant que la colle ne soit complètement solidifiée.
● Une fois connu le temps de rotation du programmateur (voir photo 2), il est aisé de déterminer le découpage des secteurs pour faire alterner les séquences de repos et de travail de quinze minutes chacune. Cet intervalle autorise une bonne régulation de la température dans les pièces chauffées.
Alimentées par le secteur via un dispositif de protection bipolaire et un interrupteur marche-arrêt, les sorties du programmateur sont reliées aux bornes des bobines de deux relais de récupération de 30 A chacun.
● Lorsque l’interrupteur est sur la position “arrêt”, les relais des contacts électriques sont ouverts et aucun courant ne passe vers les radiateurs. L’installation est complétée par un dispositif de protection sur chaque circuit, en amont des relais.
● À noter que la capacité de coupure d’un relais se calcule en ampères. Pour la connaître, il faut appliquer la formule : I = P/U. L’intensité (I, en ampères) est égale à la puissance (P, en watts) divisée par la différence de potentiel (U, en volts).
Déconnectez toutes les fiches des câbles électriques. Les cosses protégées par un isolant pourront être réutilisées pour votre montage ultérieur. Sectionnez les fils électriques le plus loin possible.
Tracez un demi-cercle sur une feuille. Avec un repère solidaire de l’axe du programmateur, chronométrez le temps mis pour faire un quart de tour. Multipliez par quatre pour une révolution complète.
Le programmateur est constitué de plusieurs étages de supports de contacts électriques, maintenus par des vis longues. Faites un repère bien visible au feutre sur un côté : le remontage sera facilité.
Les lames souples qui servent à établir les contacts sont munies de “doigts”, à mi-longueur. Ils sont destinés à suivre le profil des cames disposées en anneaux concentriques sur l’arbre à cames, bien visible ici.
Tracez au feutre quatre lignes repères sur la périphérie des anneaux de l’arbre à cames, avant de diviser chaque secteur obtenu en trois secteurs égaux. Chacun de ces intervalles équivaut à 15 min.
Une méthode empirique mais efficace pour reconstituer une base d’arbre à cames vierge : remplissez les anciennes pistes avec une colle bicomposant, jusqu’à affleurer la partie supérieure des roues crantées.
Les pistes sont creusées avec une petite fraise ou en utilisant une lime. Veillez à donner une forme appropriée aux cames pour faciliter le mouvement du “doigt” de pression venant en frottement.
Après remontage, faites un test avec des lampes témoins reliées aux cosses de sortie du programmateur. Elles doivent s’allumer à tour de rôle, sans aucun chevauchement pendant toute la rotation.