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Traitement de remontées capillaires par électro-osmose

Différent des remèdes habituellement appliqués, ce dispositif, installé par un professionnel, inverse la polarité des molécules d’eau s’immiscant dans les murs, mettant ainsi fin aux dégâts.

Difficulté : 4/4
Coût : 5 000 € environ (étude et installation) pour une maison de 100 m² avec suivi de l’installation pendant 2 ans
Temps : de 4 à 8 heures

Traitement de remontées capillaires par électro-osmose Traitement de remontées capillaires par électro-osmose Traitement de remontées capillaires par électro-osmose Traitement de remontées capillaires par électro-osmose Traitement de remontées capillaires par électro-osmose Traitement de remontées capillaires par électro-osmose Traitement de remontées capillaires par électro-osmose Traitement de remontées capillaires par électro-osmose Traitement de remontées capillaires par électro-osmose Traitement de remontées capillaires par électro-osmose Traitement de remontées capillaires par électro-osmose Traitement de remontées capillaires par électro-osmose Dans le neuf, on pare aux remontées capillaires en créant une barrière étanche au niveau des fondations. En rénovation, la solution consiste soit à créer une barrière chimique ou mécanique dans la maçonnerie, soit à évacuer l’eau par des drains insérés dans les murs, ou à la repousser par des procédés électriques jouant sur les polarités du terrain (positif) et de la maçonnerie (négative).

C’est cette différence de polarité qui favorise la migration des eaux souterraines de l’un vers l’autre. Surtout lorsque nitrates et sulfates sont présents : chargés électriquement, ils migrent naturellement du « plus » vers le « moins ». Or, il est possible d’inverser la polarité des eaux souterraines par électro-osmose, avec le matériel installé ici.

Electro-osmose : comment ça marche ?

La solution repose sur un boîtier à fixer à un emplacement précis du plafond au sous-sol ou rez-de-chaussée de la maison. Ses antennes en laiton et cuivre captent le champ gravito-magnétique de la terre et le polarisent (l’orientent) avant de le renvoyer.

En « traversant » les murs, le champ inverse la polarité des molécules d’eau qu’ils contiennent : l’eau repart en sens inverse et les murs s’assèchent peu à peu. Réalisée en quelques heures par un spécialiste, la mise en oeuvre exige une étude des caractéristiques du site pour déterminer l’emplacement du boîtier, qui fonctionne sans électricité avec une simple liaison à la terre.

Garanti 25 ans, il ne nécessite aucun entretien et ne peut tomber en panne. Enfin, comme il n’émet pas d’onde électromagnétique, le dispositif est inoffensif pour l’homme, les animaux, les plantes.

Relevés et analyses des murs avant traitement

  • L’installation ne peut être réalisée qu’à partir d’un plan précis du sous-sol.
  • En plus, le technicien analyse soigneusement le contexte avant d’élaborer son document de travail.
  • Les courants d’eau souterrains sont repérés à l’aide de baguettes en cuivre.
  • Leur emplacement est reporté sur le plan afin de poser l’appareil juste au-dessus de l’un d’eux.
  • Un humidimètre permet d’évaluer le taux d’humidité de la maçonnerie.
  • Pour un mur « sec », la valeur est comprise entre 60 et 90.
  • Ici, la partie basse est très humide (132,2).
  • Des électrodes servent à mesurer le changement de polarité des molécules d’eau : avant et 1 h 30 après pose du boîtier.
  • Une variation de 15 \% confirme le bon fonctionnement.

Pose du boîtier électro-osmose

  • Avant l’installation de l’appareil au plafond du sous-sol de la maison, le technicien s’assure, à l’aide d’instruments de mesure, qu’aucune "pollution" radioélectrique ne viendra perturber le captage du champ magnétique terrestre par le boîtier.
  • Le technicien utilise également un simple aimant (ici, un embout de visseuse) pour vérifier qu’aucun élément ferromagnétique ne se trouve à l’aplomb du boîtier.
  • Une liaison à la terre suffit à décharger le boîtier d’une éventuelle pollution électromagnétique (par exemple, une antenne de téléphonie mobile implantée à proximité).
  • Un peu de maçonnerie est pesée, séchée puis repesée pour noter le pourcentage d’eau initial (3 à 9 \%), à comparer à un nouvel échantillon un à deux ans plus tard.

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