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Résoudre un problème de remontées capillaires

Notre maison à plus de 100 ans et bien que rénovée elle présente des remontées capillaires (salpètre et moisissures). Lors de nos consultations 2 méthodes nous sont proposées: injection de résine ou procédé électrique. Pourriez-vous nous donner votre avis sur ces 2 procédés ? De plus nous envisageons d'améliorer la ventilation de cette maison. Là aussi 2 technologies proposées (avec des coûts bien différents): VMI ou VMC double flux Quel est votre avis sur ces 2 procédés. Avec nos remerciements.

L’humidité peut avoir trois causes principales :
– les remontées capillaires,
– la condensation
– des infiltrations diverses
... les trois s’additionnant parfois.

L’indication d’une rénovation laisse penser que les menuiseries ont été remplacées. Dans les maisons anciennes, le plus souvent dépourvues de VMC, les fenêtres d’époque assuraient un renouvellement empirique de l’air. Les fenêtres neuves, beaucoup plus étanches, n’assurent plus ce renouvellement, et peuvent  vite provoquer des condensations et donc des moisissures. Dans ce cas, une amélioration de la ventilation permet de résoudre le problème.

Si l’on est sûr de la présence de remontées capillaires, il faut les traiter par injection de résines, qui ont prouvé leur efficacité. On perce des trous tous les 10 à 15 cm, le plus bas possible dans la maçonnerie, pour y injecter sous pression des résines qui formeront durablement une barrière étanche. Ensuite, il faut attendre de six mois à un an, avant d’envisager une réfection des zones dégradées, le temps de laisser l’humidité résiduelle s’échapper.

La ventilation d’une maison ancienne est un sujet délicat, sauf à avoir réalisé des travaux qui amènent au niveau d’étanchéité à l’air d’une maison actuelle. Certains prescripteurs vont même jusqu’à bannir l’installation d’une VMC classique dans l’ancien, par ailleurs généralement difficule à installer. La ventilation par insufflation, qui fonctionne en insuflant de l’air, apparaît dans le principe la mieux adaptée à ce cas de figure.

Les systèmes électriques ou électromagnétiques ne reposent sur aucune technologie reconnue fiable par les instances du bâtiment (CSTB).
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