Décorative, chaleureuse, durable… la pierre naturelle offre de nombreuses possibilités d’utilisation, notamment sous forme de plaquettes de parement. Illustration avec une pose collée et fixée mécaniquement en façade.
Matériel nécessaire
- Mètre
- Règle
- Niveau
- Équerre
- Maillet
- Mélangeur
- Auge
- Platoir dentelé
- Truelle
- Disqueuse
- Perceuse à percussion,
- Visseuse
- Escabeau
- 10 m de parement pierre
- Attaches de sécurité
- Chevilles à frapper
- Primaire d’accrochage (1 bidon de 2 l)
- Mortier-colle
Difficulté : 2/4
Coût : environ 100 €/m
Temps : 1 week-end (10 m)
Rénover un
mur défraîchi n’implique pas obligatoirement l’application d’un enduit. Selon l’état du support, il peut être envisagé de l’habiller de bois, de panneaux de façade préfabriqués ou encore, comme ici, de pierre naturelle (ardoise).
Des ardoises simples à poser et protectrices
Plus faciles à poser qu’un bardage vissé ou cloué sur une ossature, les
plaques de parement sont simplement collées et fixées mécaniquement sur le support,
via des attaches. Non seulement elles
embellissent la maison, mais elles font également office de
protection contre l’humidité et les agressions climatiques. Le produit retenu ici est en ardoise naturelle (Stonepanel de Cupastone). Il se présente sous forme de plaque de 3 à 4 cm d’épaisseur disponible en un seul format (61 x 15,2 cm). La mise en oeuvre est à la portée de tous les bricoleurs méthodiques.
Un calcul de la surface précis
Que ce soit pour l’intérieur ou l’extérieur, il convient de calculer la surface de mur qui recevra le parement. Pour les façades comportant des fenêtres, portes, angles, etc., l’idéal est de préparer un
plan coté avec les dimensions des tableaux (baies), la hauteur des angles (rentrants ou sortants), pour
calculer la quantité d’éléments nécessaires au chantier. Il faut également
spécifier le type de mur et vérifier son état (le support doit impérativement être
propre et sain). Ce détail a une importance toute particulière. La pose d’un tel parement nécessite l’utilisation d’un mortier-colle adapté sur un mur préalablement traité avec un
primaire d’accrochage compatible avec le support.
Encollage de la façade
- Après avoir inspecté, nettoyé le support et traité préalablement si nécessaire, appliquer généreusement le primaire d’accrochage au rouleau (Parexlanko, Mapei…).
- Tracer l’emplacement de la première rangée avec un niveau à bulle.
- Gâcher le mortier-colle recommandé par le fabricant et l'appliquer à l’aide d’un platoir cranté.
- Se munir d’une attache en acier inoxydable et l'introduire dans l’encoche située au dos de la plaque.
- Ces fixations assurent un ancrage parfait des éléments.
- Encoller le dos de la plaque à la truelle et la mettre en place.
- Ajuster sa position à l’aide d’un niveau à bulle.
- Tapoter la surface de la plaque pour une bonne adhérence.
Pose des plaques
- Percer le mur au travers de chaque patte de fixation (foret à béton).
- Insérer une cheville à frapper si le support le permet et frapper d’un coup sec.
- Vérifier le niveau tous les 2 rangs.
- En bout de rangée, reporter la cote sur le parement.
- Utiliser une équerre ou une fausse équerre pour tracer le trait de coupe.
- Effectuer les découpes à la meuleuse munie d’un disque à tronçonner adapté à la pierre.
- Ne pas oublier de porter gants, lunettes et masque.
- Coller l’élément découpé et conserver la chute pour démarrer la rangée supérieure.
- Avant d’encoller le support, vérifier le niveau de la rangée et ajuster si nécessaire.
Astuce bricolage
Des projections de sous-couche ou de mortier-colle peuvent avoir lieu.
Pour éviter de salir soubassements, revêtements de sol et menuiseries, il est primordial de
bâcher ces surfaces.
Utilise
r des protections robustes et résistantes aux passages répétés.
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