Matériau de construction le plus courant, le parpaing est aussi le moins cher et le plus facile à mettre en œuvre. Il est principalement utilisé pour réaliser des murs porteurs, des cloisonnements ou des murets de clôture. Dans bien des cas, il vient en remplacement de la brique traditionnelle.
La pose à joints croisés est indispensable à la solidité des murs : c’est pourquoi, un rang sur deux, on débute par un demi-élément. Le décalage minimum doit être de 1/3 de parpaing d’un rang sur l’autre.
Ne pas noyer le mortier. La quantité d’eau représente la moitié du poids du ciment.
Le parpaing standard est “creux”, c’est-à-dire alvéolé de façon à le rendre plus léger. Les dimensions usuelles sont : 10 x 20 x 50 cm (cloisons, murs non porteurs) ; 15 x 20 x 50 cm (constructions, murs de jardin, garage…) ; 20 x 20 x 50 cm (murs très porteurs pouvant supporter plusieurs étages).
Dans tous les cas, les éléments s’assemblent au mortier composé de sable de rivière, d’un liant (ciment, chaux ou les deux) et d’eau.
Pour un sac de ciment Cpj de 50 kg, ajouter 120 litres de sable et 25 litres d’eau.
Le gâchage peut se faire à la main, mais il est nettement plus pratique et moins fatigant d’utiliser une bétonnière.
Prévoir, en plus de la brouette, quelques outils de maçon : truelle, taloche, fil à plomb, niveau à bulle, massette, équerre, cordeau, marqueur à poudre, etc.
Pratiques, les parpaings d’angle permettent de réaliser des chaînages verticaux. Évidés, ils sont armés de deux fers à béton Ø 10 mm et orientés en alternance, un rang sur deux.
Sur la chape de fondations, tirer un trait bleu à l’aide d’un marqueur à poudre. Il servira de base pour aligner la première rangée de parpaings du futur mur.
Déposer et répartir à la truelle une quantité suffisante de mortier.
Poser le premier parpaing sur le lit de mortier puis contrôler son horizontalité dans les deux sens, longitudinal et transversal, ainsi que son aplomb.
L'ajuster à petits coups de massette.
La première rangée du mur posée, réaliser les joints de ciment.
Remplir ensuite les interstices de mortier et les tasser à la truelle, tout en appliquant, au fur et à mesure, la taloche sur un côté des parpaings puis sur l’autre.
Tendre la ficelle entre les parpaings d’extrémités du deuxième rang du mur, la nouer sur le premier élément en tirant fort, puis ceinturer le second en partie haute tout en bloquant la pelote.
Pour obtenir un lit régulier, étaler le mortier à la truelle puis passer la taloche inclinée sur les arêtes pour former des chanfreins. Ce qui évitera les retombées en posant les parpaings.
Présenter les blocs intermédiaires et les descendre à la massette jusqu’à faire coïncider leur arête avec la ficelle.
Racler le mortier débordant sur les côtés avec la tranche de la truelle.
Nombre de maçons se contentent de passer le fil de la truelle sur les joints horizontaux du mur. Une finition plus poussée consiste à effectuer des petits mouvements circulaires avec un morceau de polystyrène.
L’aplomb des parpaings d'un mur se contrôle plus fréquemment au fil à plomb qu’au niveau et ce, sur plusieurs rangs. Le plomb ne doit pas toucher le mur mais s’en écarter de quelques millimètres.
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