Le brasage fort offre une résistance mécanique nettement plus élevée que la brasure tendre (45 à 50 kg au mm2). L’emploi d’un poste à oxy-gaz est nécessaire pour augmenter la température de la flamme et chauffer le métal d’apport à des températures élevées (plus de 450°).
Pour braser le cuivre, le métal d’apport est conditionné en baguette et se décline en quatre groupe d’alliage : Cuivre, phosphore – cuivre, phosphore, argent – cuivre, zinc – cuivre, argent, zinc.
L’utilisation d’un flux décapant en poudre est nécessaire pour supprimer l’oxydation due à la forte température de chauffe. Il facilite le « mouillage » et protège les sufaces. Cependant, l’usage d’un flux décapant n’est pas obligatoire pour les alliages cuivre-phosphore qui sont autodécapants.
A savoir ! Canalisations de gaz : seules les combinaison alliage-métal d’apport qui ont reçu un agrément ATG peuvent être utilisées pour souder les conduites de gaz.
Ouvrez un peu le robinet d’oxygène puis celui de gaz. Allumez avec un briquet. Réglez le robinet d’oxygène pour que la flamme jaune se confonde avec le dard bleu. Pour éteindre, fermez en premier le robinet de gaz.
Chauffez de façon régulière l’assemblage en cuivre pour le porter à bonne température (couleur rouge clair). Déplacez la flamme sur la surface de la jointure pour ne pas créer de surchauffe.
Appliquez la baguette sur la jointure à braser. Balancez la flamme sur le cuivre pour que l’alliage s’écoule par capillarité. Appliquez le métal d’apport sur la circonférence de l’emboiture. Laissez refroidir puis supprimez les résidus.