Le rosier a peu d’exigences quant à la nature du sol. Mais il souffre facilement d’un déséquilibre dans son alimentation qui entraîne des maladies de carence. II faut alors déterminer un traitement du sol approprié. Mais auparavant, il est nécessaire de connaître l'ampleur de la carence et pour cela, ne pas hésiter à effectuer des prélèvements de terrain aux fins d'analyse.
Déficit en fer
Il entraîne la
chlorose et se traduit par un jaunissement des feuilles, dès leur formation, seules les nervures restant vertes. Cette maladie est propre au sol calcaire (pH supérieur à 8) qui fixe peu, ou pas, le fer. Il est difficile d’y remédier autrement que par un apport régulier d’engrais pour rosiers, ou par pulvérisation d’un
sulfate ferreux.
Carence en potasse
Elle entraîne la
nécrose des feuilles, qui se caractérise par un brunissement du bord des feuilles, lesquelles ont alors tendance à se friper.
Manque d’azote
Cela modifie la
couleur du feuillage, qui devient vert pâle ou jaunâtre, et entraîne l’apparition de taches rouges sur les tiges et les nervures.
Manque de magnésium
Cela porte particulièrement préjudice à la floraison et se traduit sur les feuilles par un
jaunissement du limbe entre les nervures qui, elles, restent bien vertes.
Carence en phosphore
Cela porte aussi préjudice à la floraison ; le feuillage reste vert foncé, mais les feuilles se dessèchent en fin de végétation sans jaunir. Mise à part la carence en fer, toujours difficile à réduire, tous ces déficits peuvent être palliés par l’apport d’engrais appropriés. Prenez conseil auprès d’un grainetier professionnel.
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