➞ Pour changer du houx, cueillez des branches de cotonéaster pour vos bouquets ; sans épines, elles sont tout aussi décoratives.
➞ Commencez les tailles fruitières, elles ne doivent jamais être réalisées quand il gèle. Vous continuez jusqu’en mars.
➞ Protégez des oiseaux les greffes en fente récentes. Un arceau d’osier posé au-dessus offrira un perchoir de remplacement.
➞ Prolongez les récoltes de cerfeuil en l’abritant sous un simple tunnel.
➞ Grattez la mousse sur le tronc des fruitiers. Elle est sans danger pour les arbres, mais héberge des parasites qui pondront au printemps.
➞ Vérifiez le tuteurage des arbres récemment plantés. quels qu’ils soient, les tuteurs ne doivent pas frotter sur les troncs.
➞ Les plantes d’intérieur et de serre froide sont en demi-repos. Si elles font grise mine, n’apportez pas d’engrais mais rempotez-les avec un peu d’avance pour les relancer.
➞ Bassinez les orchidées deux fois par jour, même si elles sont en bouton. utilisez de l’eau tiède, non calcaire.
La haie est le complément indispensable de nos jardins. Elle revêt divers aspects suivant l’emploi qu’on lui destine et le cadre environnant. Avant d’opter pour tel ou tel « mur » végétal, assurez-vous qu’il correspondra bien à vos attentes.
La première précaution consiste à choisir des espèces adaptées au sol et au climat de votre région. vaste pour la moyenne de notre territoire, le choix devient plus restreint dans les cas extrêmes : bord de mer, montagne, sol très crayeux ou très acide...
La fonction d’une haie joue un rôle sur ses dimensions (en hauteur, tout particulièrement) et son mode d’entretien. À l’intérieur du jardin, une haie de séparation peut rester basse : elle est là pour donner du rythme et marquer le passage d’un style à un autre (jardin d’ornement, jardin potager...). Elle peut aussi jouer les brise-vent ou servir de fond à une plate-bande colorée.
En revanche, une haie de clôture, située aux limites de votre terrain, atteint au moins la hauteur d’un homme. Elle doit être constituée de végétaux denses (le plus souvent persistants). Les styles sont variables, du conifère bien taillé à la haie champêtre un peu débridée, en passant par une composition mélangée, fleurie ou non.
En cas de doutes, fiez-vous aux exemples réussis que vous trouverez dans les environs de votre maison. Il est également possible de vous faire conseiller par un jardinier averti. Il vous permettra sans doute de sortir des sentiers battus.
Quelle que soit la haie retenue, sachez qu’elle demandera un entretien suivi : une taille deux fois par an en avril et en août (ou septembre) pour les plus sophistiquées, et un nettoyage tous les trois ans pour les plus sauvages.
À défaut d’entretien, votre mur végétal deviendra un fouillis ingérable, souvent difficile à rattraper. Sans compter qu’un certain nombre de conifères, pour ne citer que ceux-là, n’acceptent pas d’être taillé sur du vieux bois.
Enfin, restez en accord avec la loi (et vos voisins !) en respectant les distances de plantation légales. Celles-ci peuvent varier d’une commune à l’autre, et vous aurez intérêt à vous renseigner auprès de votre mairie. Par prudence, nous vous conseillons de rajouter une petite marge pour éviter toute contestation.
Utilisez la cisaille pour les haies informelles et les petites surfaces. Le taille-haie et le cordeau ne sont indispensables que pour les haies régulières et de grande taille.
Disposées astucieusement dans le jardin, les haies servent à délimiter des zones distinctes et à ménager la surprise. Elles peuvent donner l’illusion d’un espace plus grand. Utilisez des essences champêtres, qui se feront oublier.
Dans cette formule simple, la haie de séparation fait place à un lierre sur grillage qui demande moins d’espace. Ce feuillage persistant assure un fond permanent aux arbustes d’ornement (tels ces hortensias) ou à une plate-bande fleurie.
Les haies libres conviennent aux jardins champêtres. Privilégiez des arbustes à fleurs (buddléias, genêt d’Espagne...) auxquels vous ajouterez des persistants (ici, des pins).
Varier les arbustes et les styles de taille crée des haies mélangées et donne vie au jardin. Les éléagnus, taillés en ligne, s’appuient à des aucubas juste recoiffés, qui font le lien avec des arbres libres.
Une fois la terre enrichie et retournée, disposez les arbustes sur leur emplacement. Cette étape permet de bien respecter leur espacement.
Au dépotage, vérifiez que les racines ne couvrent pas plus des deux tiers de la surface visible de la motte. Au-delà, il faudra sérieusement aérer la motte à la griffe.
Terminez par un bon paillis : il limite l’évaporation et décourage les mauvaises herbes. Un arrosage en goutte-à-goutte facilite l’enracinement les deux premiers étés.
A. Champion des haies faciles, le charme supporte la taille comme personne. Son feuillage brunit et persiste en hiver, tout comme celui du hêtre. Les deux espèces conviennent à tous les milieux.
B. Utilisez avec bon escient les variétés dorées ou panachées. Ce cornouiller pittoresque marque élégamment une ouverture dans une haie vert uniforme.
C. Trop peu employé, le houx est à la fois défensif et ornemental. Pour le tailler, travaillez d’abord au taille-haie, puis finissez au sécateur pour éliminer les feuilles coupées.
D. Persistants et solides, les bambous offrent de nombreux avantages. Ils poussent vigoureusement dans presque tous les sols. Vous limiterez les espèces traçantes à l’aide de barrières racinaires.
E. Persistant, le troëne du Texas (Ligustrum texanum) est doté d’un généreux feuillage luisant. Il se prête aussi bien aux haies taillées qu’aux haies libres. Il disparaît sous les fleurs en juin-juillet.