Résoudre des problèmes dhumidité rendant un logement insalubre

Je suis locataire dans la banlieue de Montpellier d'un RDC - 110m² 3 chambres. Maisons bâtie dans les années 70 par un particulier. Cet hiver sont apparus - sur tous les murs extérieurs de la moisissure (tâches noires). - Au sol humidité + traces noires - des écoulements d'eau sous les fenêtres en PVC La maison n'a pas de vide sanitaire, pas de ventilation mécanique et pas d'isolation aux murs. Mes 2 enfants et moi-même avons soufferts des moisissures (bronchite et même infection pulmonaire pour mon fils ayant déclenché une grave crise d'asthme). La propriétaire ne veut rien savoir, elle ne me propose que de déménager, j'ai entrepris les démarches pour habitat indécent. Je vous ai entendu ce matin parler de VMD, cette technique est elle adaptée ? Y en-a-t il une autre ? Quel coût au mètre linéaire ou par pièce ? Ceci me permettrait de présenter des évaluations de coûts lors des démarches que j'entreprends. En vous remerciant pour votre réponse.

A la description des faits, il semble que ce soit l'ensemble de la maison qui doit être revu dans sa globalité.
Il ne faut pas inverser les rôles. En tant que locataire, ce n'est pas  à vous de demander des devis et de proposer des solutions techniques. 
Si le propriétaire ne souhaite pas engager de travaux pour résoudre le problème d'insalubrité, votre recours se situe au niveau du tribunal d'instance. Le juge d’instance, à la demande du locataire, apprécie l’état du logement, détermine la nature des travaux à réaliser, ainsi que leur délai d’exécution. En parallèle, il peut éventuellement se prononcer sur la suspension ou la réduction du loyer avec ou sans consignation, la suspension de la durée du bail jusqu’à l’exécution des travaux. Le juge doit transmettre au préfet sa décision, constatant que le logement ne satisfait pas aux caractéristiques de la décence (loi du 6.7.89 : art. 20-1).
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