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Pompes, fonctionnement

La quasi-totalité des pompes sont auto-amorçantes à l'exception des pompes d'épuisement ou vide-cave, qui doivent être placées de telle façon que la pompe elle-même se trouve toujours remplie d'eau. (Photo non contractuelle, ne reflète pas forcément le dessin)

Pompes, fonctionnement Les pompes alternatives ne sont plus guère utilisées que sur les groupes de grande puissance capables de délivrer une pression et un débit importants à partir d'une aspiration de grande hauteur (plus de 8 m).

Il s'agit de pompes monocylindres, ou plus souvent bicylindres en V, dont le fonctionnement s'apparente à celui des compresseurs d'air professionnels et semi-professionnels. Ces matériels nécessitent un entretien suivi et une lubrification sérieuse. Les segments d'étanchéité et les clapets s'usent et doivent être changés périodiquement.

Le puisage d'une eau très calcaire est déconseillé avec ces matériels qui, dans ces conditions, seraient rapidement détériorés.

La pompe centrifuge

Les pompes individuelles les plus répandues sont du type centrifuge. Elles comportent un corps cylindrique composé d'un carter fermé par un flasque ; celui-ci est normalement boulonné sur le palier de l'arbre du moteur d'entraînement et porte donc le joint d'étanchéité.
À l'intérieur du corps cylindrique se trouve une volute. Les volutes peuvent avoir des formes variées, au niveau de leurs aubes. Les plus courantes sont équipées d'aubes en arc de cercle dont la section croit depuis le centre vers l'extrémité. On trouve également, surtout pour les pressions importantes et les grandes hauteurs d'aspiration, des volutes à aubes en spirale.

Le jeu entre la volute et l'intérieur du corps de pompe doit être minimal, pour assurer une bonne étanchéité. Sur les matériels les plus performants, cette étanchéité peut être assurée par des segments de flanc, sortes de lames (généralement en matériau synthétique très dur) logées dans des rainures radiales et plaquées par un ressort sur la paroi interne du corps de pompe. Ce système se trouve surtout dans les pompes auto-amorçantes capables d'un grand dénivelé  d'aspiration et de refoulement. Pompes, fonctionnement

Les pompes à palette

Pour les débits modérés et les hauteurs d'aspiration-refoulement faibles (3 à 5 m environ), on trouve des pompes à palettes, de construction fort simple. Elles se composent d'un rotor comportant des rainures radiales débouchant sur les génératrices. Les palettes, lames de section généralement rectangulaire, sont logées dans ces rainures, où elles peuvent coulisser, et sont plaquées sur la paroi cylindrique interne du corps de pompe par un ressort. Sur certains équipements, le rotor se trouve désaxé à l'intérieur du corps de pompe.

Dans ce cas, les rainures sont plus profondes et les palettes décrivent, à chaque rotation, un mouvement alternatif dans leurs rainures. L'aspiration s'effectue au niveau du plus grand espacement entre le rotor et le corps et le refoulement est pris sur le point diamétralement opposé. Ce système permet d'accroître la pression de refoulement.

Les pompes à membrane

Les petites pompes les plus simples sont généralement du type à membrane. Elles conviennent à des utilisations se contentant d'un débit modeste, avec une hauteur d'aspiration très faible et un refoulement de l'ordre de 1 m de haut. On les emploie comme pompes vide-caves, pompes de jet d'eau de bassin, ou encore pompes portatives de pulvérisation.

Une membrane, généralement en matériau synthétique à base de silicone, se déforme sous l'action d'une tige de commande fixée en son centre ; elle est animée d'un mouvement alternatif par un moteur et un dispositif d'excentrique, ou plus souvent par un vibreur électrique (système “sonnette”). La chambre située sous la membrane comporte un clapet d'aspiration et un de refoulement, fonctionnant automatiquement sous l'action de ressorts de rappel.

L'entraînement de la pompe

La pompe elle-même est généralement montée directement au bout de l'arbre du moteur d'entraînement. Certaines pompes à très fort débit peuvent comporter un réducteur à engrenages entre le moteur et la pompe. Les pompes à démarrage automatique comportent généralement un entraînement élastique (flector) destiné à amortir les oscillations qui se produisent lors du démarrage et de l'arrêt. Quelques pompes pour service intensif comportent un fusible mécanique, constitué habituellement d'une clavette qui se brise si la pompe impose une charge trop importante sur l'arbre du moteur.
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