L' arrosage des pelouses, des massifs de fleurs, des arbustes et du potager s'effectue traditionnellement avec un dispositif mobile composé d'un tuyau ou de plusieurs tuyaux raccordés bout-à-bout, et d'un arroseur ou d'une lance d'arrosage. (Photo non contractuelle, ne reflète pas forcément le dessin)
Tuyaux
Le traditionnel tuyau d'arrosage en caoutchouc rouge a aujourd'hui pratiquement disparu, victime de la concurrence des matières plastiques, à la fois moins onéreuses et plus résistantes. Le caoutchouc, en effet, se révèle fragile à la perforation et vieillit mal, ayant tendance à se craqueler avec l'âge sous l'effet des variations de température.
Le tuyau en matière plastique transparente s'est largement imposé à partir des années 1960, surtout en raison de son prix extrêmement compétitif. Souvent de couleur verte pour se fondre dans la pelouse, parfois orange vif pour, au contraire signaler sa présence, il possède une bonne flexibilité et résiste convenablement au vieillissement, étant peu sensible aux variations thermiques.
La transparence de la matière plastique favorise cependant le développement d'algues à l'intérieur du tuyau, lesquelles bouchent périodiquement les buses et orifices des arroseurs. On trouve désormais des tuyaux opaques à renfort toilé, à base de PVC ou de polyester polyamide.
Ces nouveaux matériaux combinent les avantages du caoutchouc et du plastique transparent : ils sont d'une grande souplesse, mais aussi d'une parfaite résistance à la perforation, à la torsion et à la friction. Supportant les hautes pressions, ce type de tuyau a permis un abaissement de la section intérieure qui est passée de 19 mm à 12,5 mm.
Il faut signaler également les tuyaux plats textiles présentés en boîtiers à dispositif d'enroulage, utiles pour un usage occasionnel (camping, bateau, etc.), mais de peu d'intérêt en jardinage.
Raccords
Les tuyaux sont livrés sous forme de rouleaux de 15 à 50 m de long. Pour en faciliter le rangement, on fera l'acquisition d'un chariot-dévidoir. La liaison des tuyaux entre eux, avec le robinet d'alimentation et avec l'accessoire d'arrosage, s'effectue par des raccords à emboîtement.Il en existe une gamme très étendue dans plusieurs marques (rarement compatibles entre elles), dont la liaison s'effectue par tirage ou rotation d'une bague après emboîtement d'un embout mâle et d'un embout femelle.
Certains raccords permettent de couper l'eau dès que l'accessoire d'arrosage ou un second raccord sont débranchés, ce qui dispense de fermer le robinet d'alimentation. Il existe aussi de nombreux accessoires de raccordement permettant la répartition en différents circuits, le minutage de la durée d'arrosage, voire la programmation des plages d'arrosage.
Il faut aussi signaler l'existence de “réparateurs de fuite”, accessoires qui se mettent en place comme les raccords ordinaires, mais qui permettent de venir immédiatement à bout d'une fuite (en général une perforation accidentelle, résultat du passage d'une voiture sur un tuyau d'arrosage traversant une allée ou une aire gravillonnée).
Parmi les accessoires utiles, on peut acquérir un réducteur, aussi appelé accoupleur qui permet de passer par exemple d'un tuyau de 19 mm de section intérieure à un autre de 15 ou 12,5 mm.On trouve aussi désormais des raccords de dérivation en T ou en Y, mais aussi des “sélecteurs de circuits” à deux, trois ou quatre voies, commandées chacune par une vanne à clé.
Montage des raccords
Il ne demande d'autre outil qu'un bon couteau bien aiguisé ou un coupe-branche : tranchez nettement et bien perpendiculairement le tuyau d'arrosage ; enfilez la bague vissante sur le tuyau, puis placez le raccord lui-même, en l'emmanchant bien à fond sur le tuyau, de façon que les ailettes qui précèdent le filetage mâle du raccord s'écartent légèrement. Le vissage de la bague enfilée précédemment sur le raccord assurera la pression des ailettes sur le tuyau et entraînera une sorte de sertissage.
En cas de manque d'étanchéité, il suffit généralement de resserrer cette bague.Quant aux raccords s'emboîtant dans le tuyau lui-même, ils ne demandent en principe aucun collier de serrage, l'étanchéité et la solidité de la liaison résultant de la présence d'un joint annulaire sur l'embout.
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