Si le tableau de répartition peut être comparé à une gare de triage, les circuits en seraient les rails et l’électricité les convois. Tout cela suppose une organisation rigoureuse et une possibilité d’identification des fils qui forment les circuits ; par nature (phase, neutre, protection) et par destination (circuits prises, éclairage, chauffage, etc.).
Code des couleurs des schéma électriques
À l’époque du courant continu, il était essentiel dans une installation de
distinguer le conducteur positif du négatif, l’un étant sous tension, l’autre non. Traditionnellement le
rouge, couleur active, chaude, indiquant le danger, fut adopté pour le premier,
le bleu, couleur passive, froide, sans danger, pour le second. Avec le courant alternatif, la distinction est plus théorique. Cependant, l’absence de code des couleurs introduirait une réelle confusion au sein d’une installation.
On affecte donc aux fils mis à disposition en sortie de disjoncteur, la couleur rouge pour la phase et la couleur bleue pour le neutre.
À chaque appareil de coupure ou de distribution, le conducteur de phase peut changer de couleur ; mais il ne doit jamais être bleu, couleur réservée exclusivement au neutre.
Le vert et le jaune ou le vert-jaune (gaine bicolore) sont, eux, réservés exclusivement au conducteur de protection (terre).
Si vous prolongez une installation, vous devez absolument suivre ce code des couleurs qui protège de bien des déconvenues et accidents. Il est facile d’imaginer ce qui peut se passer si on met sous tension le conducteur de terre !
Plans et signes conventionnels en électricité
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