En électricité et en électronique, le multimètre rend de grands services pour détecter un courant, pour le mesurer et pour tester le fonctionnement d’un appareil.
Avant d’effectuer une mesure en ohmmètre, il faut tarer l’instrument : mettre en contact les pointes de touche et en tourner le bouton de tarage jusqu’à ce que l’aiguille s’ajuste sur le zéro. En cas d’échec, changez la pile.
Si l’ordre de grandeur d’une tension n’est pas connu, commencez par un calibre élevé et diminuez ensuite jusqu’à ce que l’aiguille se trouve dans les deux premiers tiers du cadran.
Pour bien s’en servir, il est important de faire la distinction entre les différentes unités (grandeurs) mesurables par l’appareil. La tension, ou différence de potentiel, s’exprime en volts (V). Elle peut être de type continu ou alternatif. Dans un circuit fermé, cette tension développe une intensité (le courant) exprimée en ampères (A). Le courant présente une certaine résistance exprimée en ohms (Ω).
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Il existe deux types d’appareils : les numériques plus faciles d’emploi mais plus chers et les analogiques qui suffisent souvent au bricoleur.
● L’analogique est doté d’une aiguille qui se déplace devant les échelles d’un cadran. Un commutateur permet de sélectionner les fonctions. Ses différentes plages concernent : les tensions continues V= ; les courants continus A= ; les tensions alternatives V~ ; les courants alternatifs A~ ; les résistances Ω. Chaque plage est subdivisée en plusieurs calibres. Par exemple : 3, 10, 30, 100. Dans la plage A=, commuter le calibre 10 sous-entend qu’une tension de 10 V appliquée en entrée du multimètre fait dévier l’aiguille à fond de cadran.
● Le multimètre numérique comporte un écran à cristaux liquides sur lequel s’inscrivent les valeurs mesurées. Le commutateur remplit la même fonction que celui de l’analogique mais certaines gammes sont spécifiques, plutôt réservées à des mesures en électronique.
Le boîtier comporte deux douilles d’entrée + et – dans lesquelles s’emboîtent les fiches de deux cordons terminés par des pointes de touche servant à tester les circuits. L’unité de mesure (volt, ampère, ohms) et le calibre se sélectionnent en tournant le commutateur. Certains appareils se mettent automatiquement en marche. Sur d’autres, il faut presser l’interrupteur.
● Pour mesurer la tension d’une batterie, s’agissant d’une tension continue, le sélecteur se positionne sur V=, calibre 30. La pointe de touche rouge s’applique sur la borne + (la plus grosse) et la noire sur la borne –. L’aiguille dévie et la lecture s’effectue en direct sur l’échelle 30. Le contrôle du courant alternatif d’un logement (secteur) se réalise en sélectionnant V~, calibre 300. Le résultat de la mesure, de l’ordre de 220 V, est lu sur l’échelle 30 et en multipliant les valeurs par 10.
● La continuité d’un circuit se sonde en position ohmmètre. Sur un appareil électroménager ou une lampe (interrupteur sur « marche »), les pointes de touche sont appliquées sur les fiches de la prise mâle et le commutateur placé sur « ohms ». Si l’aiguille indique l’infini, c’est signe que la résistance ou le fil est interrompu. Sinon l’aiguille accuse une certaine valeur. Sélectionnez le calibre convenable x 1 ; x 10 ; x 100 ; x 1 000 jusqu’à ce que l’aiguille se cale sur une amplitude lisible.
● La mesure d’une intensité est plus complexe et moins courante car elle suppose d’ouvrir le circuit pour y intercaler le multimètre entre la source et le récepteur (moteur, résistance…).
Il existe deux types de multimètres. Sur l’analogique (à gauche), une aiguille se déplace devant une échelle et donne la mesure. Sur le numérique (à droite) la lecture est directe.
Le multimètre est relié au circuit à tester par deux cordons terminés par des pointes de touche (rouge pour le +, noir pour le –-). Les pinces « grip-fil » et « crocodile » sont des accessoires.
Le commutateur sélectionne l’unité à mesurer : tension alternative ou continue, intensité, résistance. Celui de l’analogique comporte des subdivisions pour choisir le calibre.
Pour vérifier le fonctionnement d’un multimètre analogique, placez le sélecteur sur ohms (Ω) et mettez les pointes en contact. Si l’aiguille ne dévie pas à fond, utilisez le bouton de tarage.
Avec le numérique, pour tester la tension continue d’une batterie , placez le sélecteur sur V=. Reliez le fil rouge au + et le noir au –. La lecture est directe à l’écran.
Dans une mesure de tension alternative (non polarisée), la couleur des cordons n’a pas d’importance. Introduisez les pointes dans la prise. La tension affichée ici est 223, 75 V
Pour tester la continuité d’un fusible (ou d’une ampoule), placez le sélecteur sur mesure de résistances (Ω). Si l’affichage voisine le 0, le fusible est bon. Sinon l’appareil affiche l’infini.
Le multimètre aide au diagnostique. L’interrupteur sur « marche », si le multimètre réglé en ohmmètre indique l’infini (∞ ou OL) aux bornes de la prise, il y a coupure interne.