La (ou le) mérule est un champignon qui se nourrit de la cellulose et donc des parties en bois d’une maison : plancher, solives, poutres, lambris, meubles, etc. Ce champignon vorace et très envahissant se développe tout particulièrement en milieu chaud, humide et obscur. Ses cibles préférées sont donc les maisons fermées une grande partie de l’année, peu ventilées, en milieu climatique doux et humide. Cette définition correspond tout particulièrement aux résidences secondaires de bord de mer ou de zones rurales.
1. Si dans sa phase végétative, la mérule prend la forme d’une masse cotonneuse blanche à franges jaunâtres, elle se couvre d’une pellicule rigide brunâtre quand elle entre en reproduction. Si l’on n’agit pas immédiatement, les spores migrent et se propagent dans le reste de l’habitation. 2. Un plancher en panneaux, jeté sur des solives et lambourdes posées directement sur un sol en terre battue humide réunit toutes les conditions pour une prolifération de mérule. Il faut ici tout déposer, brûler et tenter un traitement d’éradication. 3. La mérule est capable d’une expansion spectaculaire, en submergeant tout sur son passage de sa masse fibreuse. Elle contourne ou recouvre les obstacles en quête de cellulose. 4. Le champignon est capable de percer la maçonnerie notamment en passant par les joints pour trouver sa nourriture ou pour chercher la lumière et passer en phase de reproduction. Les chances de l’éradiquer sont alors réduites. 5. L’éradication de la mérule passe par un décapage des sols et des enduits permettant un assainissement total du bâti.