Sur un portillon en fer ou en tôle, la corrosion peut altérer le métal en profondeur. Après traitement des murets, le décapage impose une préparation soignée.
Porte d’entrée principale ou latérale, élément déco fractionnant l’espace dans un grand jardin, le portillon recourt aux mêmes matériaux qu’un portail : bois, métal, PVC…
Un portillon en fer (comme cet exemple) peut s’altérer avec le temps. La rouille attaque les zones vulnérables et les murets se dégradent au niveau des pattes de fixation du dormant.
Les fissures sont comblées au mastic acrylique ou ouvertes à la pointerolle et rebouchées au mortier.
La rouille est neutralisée et le fer traité pour redonner un coup de jeune aux grilles à feston du portillon.
Poncez le soubassement avec un abrasif à grain 80, en insistant sur les zones avec de la peinture cloquée ou écaillée.
Le but est d’éliminer le maximum de rouille.
Éliminez les amas de rouille au niveau des traverses ou des tôles avec un ciseau plat de maçon et une petite massette de maçon.
Autour de la boîte aux lettres, utilisez une brosse métallique montée sur une perceuse tournant à vitesse moyenne.
Poncez les volutes du fronton à la main.
Redressez si besoin la tôle du soubassement en évitant de la déformer.
Traitez les parties de métal rouillé avec un désoxydant antirouille.
Préparez un peu de mastic avec durcisseur.
Comblez avec ce mélange l’intervalle entre la tôle et la traverse.
Arasez juste après séchage et poncez.
Appliquez un primaire antirouille en bas du portillon, sur les parties mises à nu et traitées avec le destructeur de rouille.
Laissez sécher 6 à 7h avant de peindre.
Appliquez deux couches de peinture glycérophtalique antirouille (espacez de 6 à 24h selon le cas) sur le portillon et son dormant pour une protection longue durée.
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