Mémo de tout ce qu'il faut faire au jardin en mars :
Semez les tomates et les aubergines.
Installez les nouvelles plantes vivaces dans un terrain bien labouré.
Traitez les pêchers à la bouillie bordelaise contre la « cloque ».
Mettez en place les légumes vivaces, tels que les asperges et les artichauts.
Veillez au bon démarrage de la pelouse : scarifiez, apportez engrais et chaux, nivelez les trous et les bosses, ajoutez du terreau et des engrais.
Reprenez les plantations d’arbustes à feuillage persistant.
Faites démarrer les dahlias au chaud et bouturez les pousses pour renouveler les souches âgées.
Même si l’hiver tente encore d’en imposer ça et là, son sort se règle ce mois-ci : la végétation reprend vigoureusement ses droits.
Parmi les premières messagères du printemps, les primevères (ci-dessus) sont des valeurs sûres. Optez pour les plantes déjà disponibles en pépinières. Elles durent des années, se ressèment volontiers et leur gamme colorée est infiniment variée (les variétés de graines proposées ne donnent que des plantes courtes, à fleurs fugaces). Protégez-les contre la gourmandise des oiseaux et des chenilles en épandant des boules d’antimites entre les plants.
L’allongement des jours est le signal du rempotage des plantes d’intérieur. Retirez un maximum de terre ancienne et replantez dans un substrat riche et neuf. Ne changez de pot que si la plante ne tient plus dans son logement. Passez alors à la taille juste supérieure, sans plus. Commencez à donner de l’engrais avec parcimonie, augmentez progressivement. Pensez aux cactées qui vont faire leur profit d’arrosages plus réguliers.
Classiquement, mars est le mois de la taille des rosiers « remontants », ceux qui fleurissent de façon plus ou moins continue entre mai et octobre, qu’ils soient grimpants ou buissonnants. N’hésitez pas à tailler court, pour provoquer une pousse juvénile et vigoureuse.
Attention : ne taillez à aucun prix les rosiers non remontants. Ces « fusils à un coup » préparent en effet leur floraison dès l’été de l’année précédente. En taillant leurs bois maintenant, vous supprimeriez toutes les promesses de floraison. Ils attendront sagement juillet pour leur mise en forme.
Semez du persil. Les jardiniers traditionalistes vous diront que vous en aurez toute l’année si vous débutez le semis au mardi gras. En fait, un semis printanier ne souffre pas de la chaleur, ce qui permet d’obtenir des plants trapus et sans rouille. Ils durent ainsi plus longtemps et produisent en abondance avant de fleurir et de se ressemer. Rappelez-vous toutefois que le persil est un gros paresseux qui demande un mois pour la levée. Soyez patient.
Cherchez les variantes, rouges et oranges, de nos primevères des fossés. Également disponibles en pépinières, elles sont aussi gaies et robustes que les sauvages...
Persistantes et buissonnantes, les euphorbes characias produisent des épis couleurs chartreuse au printemps. Associez-les à des tulipes ou des arbustes à fleurs roses.
Sortes de gros arums, les lysichitons vivent dans la boue des berges. L’espèce du Kamtchatka produit de gros cornets blancs et parfumés, suivis d’un gigantesque feuillage rappelant un bananier.
Utiles en rocailles et bordures, redécouvrez les classiques et généreuses aubriètes. Tous les trois ou quatre ans, rafraîchissez-les en les tondant à mi-hauteur après la floraison.
L’asiatique primevère floridée est une des plus élevées du genre (50-60cm). Odorante, épanouie en terre un peu fraîche de mars à juin, elle fait le lien entre printemps et été.
Fréquent en bord de mer où il est aisé à récolter, le plantain cornu fournit une salade un peu ferme, savoureuse et craquante. Cueillez-le avant la formation des fleurs.
La forme sauvage de ce poireau fournit un mets de qualité à consommer en gratins. C’est son bulbe qui fournit l’essentiel du légume. Ne l’importez pas au jardin où il est envahissant.