Typique des jardins d’autrefois, cette tonnelle invite à la douceur de vivre. Jean-Claude Oudelet a conçu ce modèle de gloriette original à partir de trois cadres ingénieusement assemblés.
Difficulté : 3/4
Coût : moins de 500 €
Temps : 100 heures environ
Matériel :
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mètre
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équerre
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outillage de serrurerie (pointeau, forets…)
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poste de soudure à arc
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meuleuse Ø 115 ou 125 mm
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disques à tronçonner et à meuler
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perceuse
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établi et étau
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serre-joints
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Par ses lignes gracieuses, la réalisation de notre lecteur fait honneur aux kiosques, tonnelles et gloriettes qui ornaient les parcs et jardins des belles demeures, de la fin XIXe siècle aux années 1930. On retrouve ici les classiques panneaux à croisillons, coupole galbée et ornements de type volutes, arcs, etc.
L’ensemble prend ici place sur une assise maçonnée et carrelée bordée d’une petite marche.
Une symétrie parfaite
Symétriques, les moitiés qui composent la base de cette réalisation comprennent chacune trois cadres avec panneaux à croisillons orientés à 45°.
Ils ferment ainsi six côtés de l’octogone, laissant libres deux côtés opposés.
Les quatre montants de chaque moitié sont réunis en partie haute par des traverses de même section. En partie basse prennent place les panneaux. Chacun d’eux est délimité par deux traverses plus fines que les montants.
Les 16 rayons galbés de la coupole se rejoignent autour d’un couronnement circulaire : ils sont disposés à 22,5° les uns des autres.
Des volutes impeccables
Tous les éléments proviennent de profilés livrés en longueurs de 6 m. Volutes et cercles sont cintrés à l’aide de gabarits « maison ». D’abord enroulés sur eux-mêmes à une extrémité, les rayons de la coupole sont ensuite galbés puis contrôlés sur deux épures dessinées au sol. L’une correspond aux huit rayons « courts » qui rejoignent le centre des traverses hautes et l’autre, aux huit « longs » qui coïncident avec les montants. Les croisillons sont quant à eux réalisés avec des sections de fer plat passées l’une sous l’autre.
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Le fer plat des volutes est cintré à froid à l’aide d’un gabarit serré dans un étau.
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Maintenir le fer au contact de la plaque de base du gabarit pour ne pas fausser la volute.
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Brider, pointer et souder les montants et traverses des cadres centraux des panneaux.
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Découper ensuite les fers plats correspondant aux croisillons.
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Les entrecroiser, puis les souder.
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Assembler les cadres centraux puis les cadres latéraux.
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Juxtaposer ces derniers de part et d’autre d’un cadre central en bridant un gabarit le long de chacun de ses montants.
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Souder, puis meuler les cordons.
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Cintrer le fer plat constituant le couronnement.
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Le disposer sur un support circulaire à la hauteur voulue.
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Repérer les emplacements des 16 rayons (contrôlés sur une épure), puis les souder l’un après l’autre.
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Avant la mise en place définitive, assembler la structure à blanc et la caler à l’horizontale.
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Les traverses de liaison sont ici disposées au sol entre les montants d’extrémité pour garantir leur écartement.
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Démarrer la pose du carrelage au centre de la dalle octogonale, à partir de deux repères perpendiculaires tracés au cordeau.
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Effectuer un double encollage des carreaux.
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Après séchage des joints du carrelage, disposer les panneaux à leur emplacement définitif, puis la coupole.
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Brider les traverses de liaison avec des serre-joints et bien vérifier les aplombs des montants.
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Protéger le carrelage, à l’aplomb des futures soudures.
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Meuler les zones de contact, puis souder les traverses de liaison.
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Brider et souder leurs ornements (arcs et cercles).
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Fixer la structure au sol (platine de fixation et 4 vis par montant).
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