Avec la multiplication des résidences pavillonnaires et des maisons de campagne, le marché des pompes individuelles s'est énormément développé. (Photo non contractuelle, ne reflète pas forcément le dessin)
L'amateur trouve à sa disposition une très large gamme de matériels : le choix du modèle est fonction de nombreux critères.
Il faut d'abord évaluer les besoins réels de pompage. En effet, il arrive qu'après avoir acquis un matériel au plus juste prix, on lui demande beaucoup plus que ce pour quoi il est fait, d'où une charge de travail conduisant à une usure prématurée de la machine. C'est ainsi, par exemple, que l'habitant d'une propriété disposant d'un puits constamment en eau devra, dès le début, envisager la possibilité d'acquérir une pompe permettant d'exploiter ce
puits, au moins pour l'arrosage du jardin.
Si l'on envisage la construction d'un
grand bassin ou d'une
piscine, il faut penser à leur remplissage à l'aide de la pompe.
Calculez la durée nécessaire au remplissage en fonction du débit : faites en sorte de prévoir une pompe qui n'ait pas à fonctionner en continu plus de 5 à 6 heures d'affilées. Il faut également mesurer la
hauteur de relevé d'eau, à partir de la hauteur d'eau dans le puits en saison sèche ; prévoyez un surplus de l'ordre de 30 à 50 cm pour être assuré de toujours conserver la crépine immergée.
L'arrosage du jardin constitue la principale utilisation d'une pompe sur puits, même dans une résidence disposant du service d'eau public. En effet, les traitements subis par l'eau potable la rendent peu propice à l'arrosage de certaines cultures. En particulier, l'
ozone et surtout le
chlore constituent des poisons pour toutes les plantes.
Pensez également au risque de coupures d'eau en période de sècheresse, pendant lesquelles les autorités municipales peuvent suspendre l'utilisation de l'eau pour l'arrosage. Méfiez-vous cependant de l'eau puisée dans un puits aménagé dans un terrain à sous-sol très calcaire, car l'
eau dure n'est pas non plus acceptée par de nombreuses cultures.
Les pompes à moteur thermique
Si la résidence se trouve dans un
lieu privé d'électricité, la pompe à moteur thermique s'impose ; il en va de même si l'alimentation électrique est limitée en puissance (cas de certaines maisons isolées situées en bout de ligne) ou fréquemment interrompue ; renseignez-vous auprès des habitants de la commune.
Tenez compte de l'autonomie de la pompe annoncée par le constructeur. En multipliant cette durée par le débit, vous obtenez le volume d'eau fourni en service continu.
En principe, les pompes à moteur deux temps ont une autonomie inférieure à celles dotées d'un moteur quatre temps ; ce dernier s'avère plus robuste pour un service continu de longue durée. La plupart des pompes à moteur quatre temps acceptent de débiter continuellement de 2 heures à 3 heures.
Ces pompes sont équipées d'un moteur démarré par lanceur à rappel automatique. Certains matériels de haut de gamme peuvent comporter un démarreur électrique alimenté par une batterie rechargeable. Pour un service continu de longue durée et une utilisation semi professionnelle (propriétés de grande surface), on trouve des pompes animées par un moteur d'automobile alimenté par GPL (Gaz de pétrole liquéfié), c'est-à-dire par une bouteille de propane.
Dotées d'un
démarreur électrique, ces pompes peuvent assurer un service automatique avec réservoir sous pression, pour la fourniture de l'eau dans une résidence dépourvue de toute alimentation électrique EDF.
Les pompes à moteur électrique
Chaque fois que l'on souhaite un débit pendant une longue durée (plus de 3 heures) et que l'on dispose du réseau électrique, il est recommandé d'installer une pompe à moteur électrique. Ce matériel peut être mis en route par télécommande. Il convient donc bien aux systèmes d'alimentation du réseau d'eau de la résidence, avec réservoir sous pression, automatiquement mis en route par un mano-contacteur. Ces pompes sont également intéressantes pour les
systèmes d'arrosage automatique programmés.
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