Du simple nettoyage à la réfection complète, en passant par le traitement des fissures, l’entretien d’une façade pose de multiples questions : nature du support, restrictions d’emploi, produits à utiliser…
Soleil, pluie, gel, pollens, mousses et pollutions diverses, sans oublier les légers mouvements du terrain… autant d’aléas auxquels les façades sont soumises toute l’année et que rien ne vient protéger hormis leur finition. Celle-ci finit par se dégrader et réclame des soins plus ou moins intensifs. Les désordres constatés sur le revêtement peuvent aussi impliquer des opérations plus lourdes qui touchent la maçonnerie, voire l’ensemble de la construction. Nous ne les évoquerons que succinctement.
Première étape : établir le diagnostic
Même si l’on a prévu de recourir à une entreprise ou à un artisan pour rénover sa façade, mieux vaut commencer par
dresser la liste des points défectueux – à compléter le cas échéant par des croquis ou photos. Ils permettront de réexaminer la question sans forcément être sur place, voire de demander des avis à distance.
- Décrivez les symptômes aussi simplement que possible sur les zones concernées : saleté, mousse, peinture écaillée, taches, fissures, etc.
- Identifiez ensuite le support, c’est-à-dire la finition en approchant du mur un décapeur thermique ou la flamme d’une lampe à souder par exemple : contrairement aux finitions d’origine minérale, les revêtements organiques (produits de synthèse) fondent et brûlent.
- Et n’hésitez pas à étendre l’inspection au-delà des façades : débords de toit, gouttières, menuiseries, volets, garde-corps, escaliers… L’esthétique s’accommode mal des façades encrassées par les poussières, les pollens et la pollution atmosphérique.
Identifier les principaux désordres
Si la teinte a par ailleurs bien résisté et qu’aucun symptôme gênant (fissures par exemple) ne se présente, un bon nettoyage devrait suffire. En revanche, si la teinte est passée, sans doute faudra-t-il prévoir de la rénover. Même chose si elle laisse des traces sur les doigts dès que l’on passe la main dessus : ce « farinage » résulte d’une désagrégation superficielle de la finition due aux intempéries et rayons UV. Bénignes également les microfissures qui forment un réseau de mailles à la surface d’un enduit.
À ne pas confondre avec les vraies fissures ou les lézardes, ce faïençage ne menace pas plus la pérennité du revêtement que les microfissures linéaires et tous deux disparaissent lors du ravalement.
Coup de neuf avec une peinture adaptée
Encore en bon état mais un peu défraîchi, un support minéral n’a pas forcément besoin d’être réenduit. Une peinture peut alors suffi re. Acrylique, pliolite, siloxane, minérale ? Vous pourrez comparer leurs mérites et leurs limites
(voir tableau). Mais si vous souhaitez vous rapprocher davantage d’une finition traditionnelle (pour valoriser votre patrimoine par exemple), un enduit classique est alors plus indiqué. À l’exception des pliolites, les autres peintures et revêtements de façades assimilés sont aujourd’hui en phase aqueuse. C’est évidemment un avantage lors de l’application (absence d’odeur, dilution et nettoyage des outils à l’eau, séchage rapide, etc.). Globalement, c’est aussi un bon point pour l’environnement, à condition de ne pas se débarrasser des résidus n’importe où : évitez de les jeter dans les égouts ou dans une évacuation aboutissant à une fosse septique ! L’idéal est de les recueillir dans des récipients fermés et de les déposer dans une déchetterie (renseignez-vous auprès de votre mairie). Leur traitement va dans le sens du décret sur les déchets diffus spécifiques (DDS), paru au Journal officiel du 23 août 2012.
Bâti ancien : priorité à l’enduit traditionnel
Le choix d’un enduit devant en principe
respecter le style et l’âge d’une maison, on distingue habituellement les constructions bâties avant la première moitié du XX siècle et celles édifiées après cette période.
Les maçonneries les plus anciennes se caractérisent par des combinaisons de matériaux (bois, pierre, brique…) et par l’emploi de mortiers manquant de cohésion. Dépourvues de chaînage, ces constructions souffrent d’une résistance mécanique médiocre et des désordres qui en découlent :
déformations, fissures, remontées capillaires, éclatements dus au gel, décollements d’enduit, efflorescences*…
Tout cela est à prendre en compte dans le choix d’un nouvel enduit : il doit être à la fois assez souple pour résister à la fissuration, étanche à l’eau de pluie mais perméable à la vapeur d’eau pour permettre à la paroi d’évacuer l’humidité excédentaire (notamment dans le cas de vieux murs). De telles exigences excluent les revêtements manquant de perméabilité et militent en faveur d’un
enduit traditionnel à base de chaux aérienne. Aux qualités citées, ce dernier ajoute des propriétés antiseptiques qui réduisent le développement des mousses et bactéries (donc l’encrassement des façades). En outre, il permet d’incorporer une trame d’armature sur un support fi ssuré. En contrepartie,
la mise en oeuvre d’un enduit traditionnel n’est pas à la portée de tous et relève de différentes normes. Et il faut compter avec la lenteur de sa prise (plusieurs semaines).
* Sels solubles dans l’eau entraînés par l’humidité et apparaissant sous forme cristallisée à la surface d’une maçonnerie à mesure que l’eau s’évapore. Sur des enduits extérieurs, il s’agit de carbonatation.
Bâti récent : un choix de finition plus large
Les constructions de la seconde moitié du XX siècle font appel à des
matériaux standardisés (briques ou parpaings) assemblés à l’aide de mortiers dosés industriellement. Plus homogènes que leurs aînées, elles laissent aussi une plus grande marge de manœuvre quant au choix d’un enduit. S’il n’est pas indispensable d’opter pour un produit traditionnel, la chaux n’est pas non plus à écarter.
- Mince ou plus épais, ces enduits bâtardés bénéficient des avantages des liants hydrauliques (ciment) et notamment d’une mise en œuvre plus rapide.
- Manuelle ou projetée, elle peut se limiter à une seule passe pour un produit monocouche, à condition que la maçonnerie soit en parfait état. Dès que le support laisse à désirer ou lorsque la finition (autre que grattée) l’impose, un enduit monocouche doit être soit appliqué en deux passes, soit précédé d’un gobetis.
- Gobetis et finition font appel au même produit, appliqué différemment : première passe dressée et serrée mais non lissée ; seconde passe projetée sur la première en début de prise.
- Les autres enduits bâtardés s’appliquent en deux couches (gobetis et dégrossis d’une part, finition d’autre part). Le mélange offre aussi un temps de prise plus court et une plus grande dureté en surface (meilleure résistance à l’abrasion). Outre la compatibilité avec d’anciens enduits à la chaux (aérienne ou hydraulique), ce type d’enduit peut également s’appliquer sur des revêtements organiques (corps d’enduit recouvert d’un crépi plastique ou revêtement organique épais). Mais, là encore, reste à maîtriser la mise en œuvre (manuelle ou projetée).
Travaux de réfection de façade : faire ou faire faire ?
Intervenir sur un ou plusieurs murs extérieurs reste synonyme de contraintes et de travaux d’envergure. Il faut tenir compte de la
météo, se procurer du
matériel (échelles et échafaudage), trouver la disponibilité qui permettra d’achever le chantier dans les délais prévus… En outre,
toute surface commencée doit en principe être terminée dans la foulée pour éviter les traces de reprise.
À cette exigence s’ajoute la technicité propre à la
mise en oeuvre (manuelle ou mécanique) des enduits. Ce type de chantier est donc à confier à une entreprise, si possible pourvue de l’une des qualifications Qualibat suivantes :
2121 (ravalement en maçonnerie),
6111 (peinture et ravalement technicité courante),
6112 (technicité confirmée),
6121 (ravalement en peinture).
www.capeb.fr ou www.travaux.qualibat.com
En dehors de tout autre critère (aspect du résultat final, par exemple), le choix d’une peinture ou d’un revêtement applicable au rouleau est la seule option envisageable raisonnablement pour un amateur.
L’avis d’un expert*
Lorsque l’on intervient sur une façade, c’est la lecture du bâti qui doit dicter la solution. Dans le respect d’un certain nombre d’exigences, techniques et esthétiques : identification précise des pathologies, compatibilité des finitions avec leurs supports, respect des codes de couleurs en vigueur… Il ne faut donc pas hésiter à solliciter des interlocuteurs qualifiés.
»
* Sylvain Rippol, directeur de marché façade et produits techniques, chez Tollens.
Qu’il s’agisse de peinture ou d’enduit, les contrastes de teintes sont souvent à l’origine d’effets originaux, voire spectaculaires… Si cela vous tente, vérifiez au préalable qu’aucun règlement local ne s’y oppose.
Et la chaux aérienne ?
Grasse ou maigre selon la pureté du calcaire, la chaux aérienne éteinte (après calcination et hydratation) sert de liant pour assurer la prise d’un mélange, au contact de l’eau. Cette chaux est de type calcique (CL : Calcium Lime) ou dolomitique (DL : Dolomitic Lime). Les mélanges auxquels elle donne naissance accrochent bien aux supports tendres, mais leur prise est très lente (plusieurs semaines, voire davantage). C’est pourquoi la chaux CL ou DL peut être mélangée à de la chaux hydraulique naturelle qui durcit plus rapidement (au contact de l’eau puis de l’air).
Appliquer un enduit demande une certaine habitude pour régler l’épaisseur des passes de façon uniforme… D’autant que les surfaces sont par nature importantes !
Les normes pour les produits de façade et leur mise en œuvre
Les produits de façade sont régis par diverses normes. Les principales sont :
- NF T36-005 (peintures et vernis),
- NF T30-801 à 803 (peintures microporeuses pour l’extérieur),
- NF T30- 701 à 706 (revêtements plastiques épais),
- NF EN 998-1 (mortiers d’enduits minéraux).
La mise en œuvre fait aussi l’objet de plusieurs normes NF (souvent issues des documents techniques unifiés, DTU) :
- NF P74-201 (travaux de peinture du bâtiment),
- NF EN 13914-1 (conception, préparation et mise en œuvre des enduits extérieurs),
- NF P15-201 (DTU 26.1 travaux d’enduits de mortiers),
- NF P 74-202-1/A1 et A2 (DTU 59.2 revêtements plastiques épais sur béton et enduits hydrauliques).
- NF DTU 42.1 (réfection de façades en service par revêtements d’imperméabilité à base de polymères) et sa partie 1-2 : critères généraux de choix des matériaux.
Fissures et lézardes
À ne pas confondre avec
les fissures, les lézardes ou crevasses sont plus larges et plus profondes, au point de traverser la maçonnerie. Ces désordres expriment les multiples contraintes que peut subir une construction.
Certaines sont inhérentes au
vieillissement normal des constituants qui travaillent différemment les uns des autres (les appuis et linteaux de baies par rapport aux zones voisines notamment), alors que d’autres résultent de
malfaçons (absence de joint de dilatation entre deux bâtiments, de chaînage vertical…), voire de
causes externes (tassement du terrain).
Si les fissures et lézardes peuvent être comblées avec un
mastic pour maçonnerie (précédé d’un fond de joint pour les secondes), mieux vaut
savoir d’abord si ces désordres sont stabilisés ou non. Pour cela, il faut
poser des témoins de part et d’autre des fissures (morceaux de verre scellés au plâtre ou jauges à curseur collées), puis contrôler leur état après plusieurs mois.
Selon l’importance des mouvements, un
renforcement structurel (reprise en sous-oeuvre, injections de stabilisation…) doit éventuellement être envisagé par un professionnel.
Si les fissures qui posent des problèmes d’imperméabilité peuvent être traitées avec un
revêtement semi-épais (RSE), les lézardes, elles, ne disparaissent qu’après
marouflage d’une armature en tissu de verre dans la première passe d’enduit (ou d’un
enduit de parement organique, RPE). Autre option :
réaliser une isolation thermique par l’extérieur (ITE). À peine plus longue qu’un ravalement,
l’ITE remédie définitivement aux lacunes thermiques de l’enveloppe.
L’enduit traditionnel en trois couches
Un enduit traditionnel comporte trois couches : le
gobetis pour l’accrochage, le
dégrossis pour l’imperméabilisation et la
planéité, et la finition. Chacune d’elles doit offrir une
résistance mécanique décroissante afin que tout l’enduit accroche correctement.
•
Le gobetis, ou couche d’accrochage, fait appel à un mortier fluide, sans chaux mais riche en liant hydraulique (ciment) pour bien adhérer au support, détrempé au préalable. D’une épaisseur de 5 à 8 mm, cette première passe ne doit pas sécher trop vite pour éviter les risques de fissures.
•
Le dégrossis, ou corps d’enduit, s’applique 48 h après. De 15 à 20 mm d’épaisseur, il sert à imperméabiliser la paroi et à effacer la majorité des défauts qu’elle présente encore.
•
La dernière passe contient des pigments et du sable pour donner à l’enduit sa teinte et sa texture définitives. Couche de finition, elle est appliquée quelques heures après le dégrossis.
Projeter un enduit implique de
maîtriser le dosage, le
débit, la
distance de projection, ainsi que la
vitesse de progression… Tout cela conditionne le résultat final.
Peintures : quel produit pour quel support ?
Type de produit |
Supports compatibles |
Avantages |
Inconvénients |
Les différentes peintures utilisées pour rénover une façade :
Peinture acrylique
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Tout type de peintures non poudreuses (y compris pliolite), enduits hydrauliques ou organiques
en phase aqueuse, RPE (revêtements plastiques épais)
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• Économique
• Compatible avec microfissures et faïençage
• Facile à mettre en œuvre
• Sèche en quelques heures
• Recouvrable après 24 h maxi
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• Faible perméabilité à la vapeur d’eau
• Durabilité inférieure à celle des autres produits (surtout en entrée de gamme)
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Peinture pliolite
(résine élastomère brevetée par Good Year)
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Fonds poreux et pulvérulents, y compris anciennes peintures
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• Adhérence avec ou sans primaire
• Pouvoir couvrant
• Séchage par tous temps (ou presque)
• Microporeux
• Résistance à l’encrassement, aux efflorescences, moisissures, variations de température (facteur de cloquage)
• Durabilité (résistance aux rayons UV, gel, climat marin
et vieillissement…)
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• Solvants (odeurs, etc.)
• Incompatible avec les colorants universels (teintée en usine)
• Incompatible avec les revêtements souples (d’imperméabilisation ou d’étanchéité), les crépis organiques (crépis peintures)
• Ne résiste pas forcément à l’eau stagnante,
à la fissuration
• Ne s’applique pas en couche épaisse (ne peut donc recouvrir un crépi au relief trop marqué)
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Peinture hydropliolite
(pliolite en dispersion aqueuse)
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Fonds poreux et pulvérulents, y compris anciennes peintures
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• Tous les avantages des acryliques et pliolites
• Compatibilité avec les colorants universels (teintables sur chantier), revêtements souples, crépis organiques
• Laisse respirer le support
• Adhérence renforcée et stabilité des teintes
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• Peu compatibles avec les basses températures et l’humidité
• Moindre adhérence par rapport aux pliolites
• Ne s’applique pas en couche épaisse
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Peinture aux siloxanes et polysiloxanes (résines dérivées du silicone)
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Tout type de peintures non poudreuses (y compris pliolite)
et revêtements minéraux
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• Avantages des produits acryliques
• Bonne résistance au gel, à l’encrassement, aux rayons UV
• Grande perméabilité à la vapeur d’eau (supérieure à celle des peintures minérales)
• Teintable en machine (large gamme de teintes)
• Version incolore utilisable comme hydrofuge
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• Nécessite de décaper toute ancienne finition moins perméable
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Peinture minérale
(à base de silicate de potasse)
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Façades traditionnelles (enduits chaux, silicates, pierre et autres supports minéraux bruts ou anciens fonds peints…), procédés d’ITE (isolation thermique par l’extérieur)
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• Avantages des produits acryliques
• Barrière hydrofuge : le silicate de potasse réagit au contact de la chaux (contenue dans le ciment d’un fond absorbant)
• Perméabilité à la vapeur d’eau
• Couvrante
• Résistante aux rayons UV, au vieillissement, à la pollution et aux atmosphères agressives
• Aspect décoratif grâce aux pigments naturels (colorants minéraux)
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• Incompatible avec les corps gras des finitions solvantées
• Décapage (ponçage) indispensable avant une finition solvantée
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Revêtements assimilés aux peintures pour façades
Type de produit |
Supports compatibles |
Avantages |
Inconvénients |
Revêtement semi-épais (RSE)*
(à base de copolymères acryliques
avec ou sans résines polysiloxanes en dispersion aqueuse)
|
Toute peinture adhérente (sauf polyuréthane et époxy), RPE (jusqu’à i-1**) et hydraulique,
procédés d’ITE, carrelage, pâte de verre ou grès cérame de petits formats |
• Avantages des produits acryliques
• Bien adapté au bâti récent
• Laisse respirer le support
• Applicable en 1 à 3 couches (avec ou sans armature)
pour combler des fissures jusqu’à 2 mm
• Mise en œuvre proche de la peinture
• Résistance à l’encrassement, aux micro-organismes
et intempéries…
• Rendu variable selon type de rouleau (longues fibres de laine, mousse alvéolée, nid-d’abeilles, caoutchouc, etc.)
• Talochage possible (selon produit)
• Imperméabilisation des façades (selon produit)
• Pouvoir opacifiant
• Large palette de coloris
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• Incompatibilité avec les peintures polyuréthanes, époxy et les RPE à partir
de i-2** (à décaper)
• Épaisseur réduite (1,5 mm) : à appliquer en deux couches sur support nu
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Revêtement plastique épais (RPE) (à base de charges minérales et résine en dispersion aqueuse)
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Peintures acryliques ou pliolites, procédés d’ITE, enduits hydrauliques
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• Avantages des produits acryliques
• Monocouche
• Applicable au rouleau (ép. 1,5 à 6 mm selon type de rouleau)
• Perméable à la vapeur d’eau
• Fongicide et anti-salissures
• Emploi possible sur fissures (avec treillis d’armature)
• Complément d’imperméabilisation (à l’eau, mais pas
à la vapeur d’eau)
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• Incompatible avec les enduits au plâtre ou plâtre et chaux
• Sous-couche nécessaire pour réguler l’absorption du fond ou sa porosité si farinant
• À décaper avant application d’un enduit hydraulique (ciment et/ou chaux)
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* Les RSE sont aussi appelés rénovateurs de façades ou systèmes d’imperméabilité.
** Niveaux d’imperméabilisation requis face à des fissures infiltrantes :
- i-1 (fissures jusqu’à 0,2 mm) : imperméabilisation obtenue en une seule couche de 300 g/m²
- i-2 (fissures jusqu’à 0,5 mm) : 2 couches de 300 g/m²
- i-3 (fissures jusqu’à 1 mm) : 2 couches de 400 g/m²
- i-4 (fissures jusqu’à 2 mm) : trame d’armature et 3 couches de 400 g/m².
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