Créer des objets et les imprimer chez soi ne relève plus de la science-fiction. Jusqu’ici réservée aux experts, très coûteuse, l’impression en trois dimensions est désormais accessible à tous. Vous trouverez bientôt un peu partout dans les magasins des machines à des prix abordables. Et pour vous familiariser avec cette technologie, des lieux d’échanges et de rencontres émergent dans toutes les régions (fablabs, ateliers de bricolage, espaces connectés et collaboratifs…), poussés par un véritable écosystème. Un dossier à lire dans le magazine Système D n°839 sur sa version numérique ou en commandant un exemplaire sur notre boutique.
De nombreux spécialistes (au premier rang desquels les pionniers de l’open source) estiment que le marché de l’impression 3D va révolutionner notre façon de consommer. Ce bouleversement pourrait même être plus important que celui d’Internet. Selon le Conseil économique, social et environnemental*, « l’impression 3D est désormais considérée (…) comme l’une des technologies susceptibles de transformer profondément (…) les modes de production et, par conséquent, les modèles économiques actuels ».
Outil précieux ou simple gadget ? Pour mesurer les perspectives qui s’ouvrent à tous, nous avons voulu comprendre comment fonctionne une imprimante 3D. Le coeur du projet est le fichier (plan de l’objet) créé à partir d’un logiciel de dessin. Outre le prix des machines (qui peut encore être un obstacle), deux limites sont susceptibles de freiner le développement de l’impression 3D : la taille des pièces (23 x 15 x 14 cm dans notre exemple) et la conception d’un plan en 3D… une compétence encore loin d’être répandue.