Les professionnels utilisent aujourd’hui des masques de soudure truffés de technologie : capteurs, écrans led, dispositifs de réglage permettant d’adapter le casque au soudeur et au type de soudure…
Ces protections performantes sont l’héritage d’une évolution qui commence en 1881, quand la soudure à l’arc électrique (avec électrodes en carbone) est mise au point par le Russe Nikolay Benardos et le Polonais Stanislaw Olszewski. En 1900, des électrodes métalliques remplacent celles en carbone et la torche à acétylène est mise au point, ouvrant la porte à de nouveaux types de soudage. Ces progrès sont liés à la révolution industrielle et à l’utilisation de plus en plus massive des métaux dans le bâtiment et les transports (bateaux, trains puis automobiles). Les premières lunettes protectrices apparaissent au XIXe siècle : de simples verres épais et une armature de cuir les constituent. Durant les deux guerres mondiales, des protections plus complètes, en cuir toujours, sont mises au point. Le premier casque de soudure semble avoir été diffusé par la société Wilson aux États-Unis en 1937. À partir de 1945, la protection des soudeurs progresse en même temps que les procédés de soudure et toutes les grandes firmes (Varan, Sodisarc…) associent les deux. Le verre trempé, la fibre de carbone, des systèmes de ventilation assistée permettent de limiter au minimum les risques d’accident.