Le marcottage est une technique, elle aussi, est tout à fait à la portée de l’amateur. Elle consiste à ployer un rameau souple pour en enterrer une partie, de façon à développer des racines, là où normalement devraient apparaître rameaux ou feuilles. Les rosiers grimpants à longues branches sarmenteuses sont ici, on s’en doute, largement favorisés. Cela ne veut pas dire que le marcottage est impossible avec des rosiers buissons, qui produisent souvent de longues tiges suffisamment souples pour être couchées jusqu’au sol.
Comme le bouturage, cette technique permet une multiplication qui garantit la conformité des fleurs avec celles du pied mère. Elle fut d’ailleurs la technique couramment utilisée par les professionnels jusqu’au siècle dernier.
2. La technique proprement dite :
- Il faut amener une branche en contact avec le sol.
- Il faut donc l’arquer et la maintenir dans cette position avec un arceau métallique.
- Creusez légèrement la terre à cet endroit, et buttez de façon à recouvrir complètement la tige.
- Pour favoriser l’émission de racines, entaillez l’écorce avec la lame d’un greffoir préalablement désinfectée.
- Enduisez cette partie de tige avec des hormones de reprise. Bien que généralement efficace, cette technique présente l’inconvénient de favoriser les viroses et certaines maladies cryptogamiques.