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Multiplication dun rosier par marcottage

Le marcottage est une technique, elle aussi, est tout à fait à la portée de l’amateur. Elle consiste à ployer un rameau souple pour en enterrer une partie, de façon à développer des racines, là où normalement devraient apparaître rameaux ou feuilles. Les rosiers grimpants à longues branches sarmenteuses sont ici, on s’en doute, largement favorisés. Cela ne veut pas dire que le marcottage est impossible avec des rosiers buissons, qui produisent souvent de longues tiges suffisamment souples pour être couchées jusqu’au sol.
Comme le bouturage, cette technique permet une multiplication qui garantit la conformité des fleurs avec celles du pied mère. Elle fut d’ailleurs la technique couramment utilisée par les professionnels jusqu’au siècle dernier.

Multiplication dun rosier par marcottage 1. Les avis restent partagés sur l’époque idéale pour pratiquer le marcottage. Certains préconisent de marcotter lors du repos de végétation, en février-mars. D’autres, au contraire, penchent pour opérer en juillet-août, comme on le fait pour le bouturage.
En fait l’époque importe peu, puisque le sevrage (opération consistant à couper la marcotte du pied mère) ne doit intervenir, dans tous les cas, qu’une fois la marcotte convenablement enracinée. Multiplication dun rosier par marcottage

2. La technique proprement dite :
- Il faut amener une branche en contact avec le sol.
- Il faut donc l’arquer et la maintenir dans cette position avec un arceau métallique.
- Creusez légèrement la terre à cet endroit, et buttez de façon à recouvrir complètement la tige.
- Pour favoriser l’émission de racines, entaillez l’écorce avec la lame d’un greffoir préalablement désinfectée.
- Enduisez cette partie de tige avec des hormones de reprise. Bien que généralement efficace, cette technique présente l’inconvénient de favoriser les viroses et certaines maladies cryptogamiques.

Multiplication dun rosier par marcottage 3. Dans les meilleures conditions, une marcotte effectuée au printemps sera enracinée à l’automne.
- Il suffit de débuter avec précaution pour constater le développement des racines. Si celles-ci se sont bien développées, vous pouvez sevrer la marcotte en la coupant du pied mère juste en deçà des racines. La saison s’y prêtant, rien ne s’oppose en principe à une plantation en place du nouveau rosier. Si les racines semblent peu développées, vous pouvez laisser la marcotte en place jusqu’à l’automne suivant, à condition bien sûr que cela ne nuise pas à l’harmonie de votre roseraie. Un repiquage intermédiaire en pépinière, à l’automne, en vue d’une mise en place définitive au printemps, reste possible.
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