Avec les fêtes de fin d’année, c’est l’occasion de créer des décorations de table originales. Simples à fabriquer, les bougies offrent un terrain propice à stimuler l’imagination des plus petits comme des plus grands.
L’idéal est d’utiliser la traditionnelle cire d’abeille. Cette matière naturelle ne dégage aucune fumée, seulement un agréable parfum. De plus, elle coule peu et se consume lentement. Parfois vendue en pains, on la trouve plus souvent en plaques gaufrées, déformables et recoupables à volonté, qu’il suffit d’enrouler sur elles-mêmes ou entre elles pour obtenir des formes compactes.
● La paraffine, plus largement utilisée pour la fabrication industrielle, est une alternative moderne. Formulée à base de cire minérale, on l’associe généralement à 10 ou 20 % de stéarine : un ajout destiné autant à limiter la fumée qu’à fluidifier la matière pour la colorer. Présentée en poudre de cristaux ou en blocs (et sous forme de paillette pour la stéarine), la paraffine est l’une des cires les plus économiques. Le gel- cire, qui en est un dérivé, permet de reproduire l’aspect de liquides, notamment gazeux (bière, vin mousseux…) grâce à ses inclusions d’air. Plus simple à travailler, il est commercialisé en pot et décliné en différentes couleurs. À la différence de la cire naturelle en feuilles, ces deux substituts se chauffent pour être travaillés.
● Les mèches, tressées en lin blanchi, sont vendues en pelote. Quant aux colorants (en crayons ou en poudre) et aux essences (huiles essentielles, parfums anti-tabac…), ils sont incorporés à la cire dès qu’elle commence à fondre.
Dans le premier cas, il est recommandé de travailler au bain-marie. Le gel- cire est ici placé dans un premier récipient (pot à conserve par ex.) baignant dans une casserole d’eau mise à chauffer. La plaque électrique est réglée sur “moyen“. Il faut éviter de surchauffer la préparation car passée une certaine température, la cire s’enflamme. En même temps, on en profite pour préparer le moule : dans le cas présent, un verre dans lequel on installe un décor aquatique. Pour accentuer l’effet de bulles d’air, il suffit de battre rapidement le gel-cire avec une tige lorsqu’il se liquéfie (point de fonte à 90 ° C). Reste à verser la préparation translucide dans le verre, après y avoir centré la mèche. En refroidissant, la cire devenue compacte l’emprisonne avec tout son décor.
● Autre procédé : l’enroulement de plaques gaufrées pour créer des bougies de formes cylindriques plus conventionnelles. Les feuilles sont roulées sur elles-mêmes, après avoir placé la mèche le long du bord de départ. En appuyant fermement, on la fixe à la cire tout en formant progressivement le cylindre. Attention à ne pas laisser d’espace entre les différentes épaisseurs de feuille.
La cire offre de nombreuses possibilités décoratives : très malléable, ses couleurs peuvent varier à l’infini afin de créer personnages et objets des plus sympatiques.
Avec une noix de cire, fixer la base de la mèche dans le verre : sèche, elle peut rester à la verticale.
Très doucement, verser ensuite un peu de sable fin au fond du récipient.
Des coquillages viennent compléter le décor.
Les disposer autour de la mèche, mais toujours à distance.
Quand la bougie finira de se consumer, la flamme ne les atteindra pas.
À l’aide d’une cuillère, prélever du gel-cire de son pot et le chauffer au bain-marie. Arrivé à 90 °C, remuee avec une tige jusqu’à l’apparition des bulles qui compléteront l’illusion.
Remplir un tiers du verre de gel-cire liquéfié.
Sans trop attendre, disposer les nouveaux éléments du décor.
En refroidissant, la cire s’épaissit et le poisson peut rester en suspens.
Ramollie par la chaleur, la mèche perd sa rigidité.
La maintenir avec une pince et deux bâtonnets (ne pas oublier de la recouper en dernier lieu), puis finir de remplir de cire.
Autre méthode : les feuilles gaufrées de cire d’abeilles avec leur choix de couleurs.
A remarquer : les petites différences de formes, celles-ci variant du simple cylindre au cône naissant.
Pour affiner la forme de la bougie, on a recoupé la feuille de cire aux ciseaux.
La mèche, alignée sur l’un des côtés, doit être fermement plaquée puis enserrée tour après tour.
À chaque tour, compresser fortement.
Pour garantir l’homogénéité de la bougie, aucun espace ne doit subsister entre les épaisseurs.
Le cylindre terminé, recouper l’excédent de mèche.